Assises : Oumar Balde nie le meurtre de son épouse

La cour d'assises de Liège a entamé lundi matin le procès d'Oumar Balde, un Liégeois âgé de 41 ans accusé d'avoir commis le meurtre de son épouse et de l'avoir enterrée dans son jardin. L'accusé conteste les faits qui lui sont reprochés. Ses avocats indiquent que leur mission est d'éclairer les jurés sur les éléments objectifs du dossier et de les aider à cerner la personnalité de leur client.

Les faits reprochés à Oumar Balde s'étaient déroulés entre le 29 janvier et le 1er février 2018. L'épouse de l'accusé, d'abord signalée disparue, avait été découverte enterrée dans le jardin de leur habitation de Wandre. Elle était décédée après avoir reçu plusieurs coups de couteau. Oumar Balde s'était présenté à la police le 1er février 2018 pour signaler la disparition de son épouse, Oumou Diallo, une dame issue comme l'accusé de la communauté guinéenne. Cette mère de famille avait été impliquée dans une dispute conjugale à laquelle avaient assisté des voisins. C'est après cette dispute, alors que le calme semblait revenu dans la maison, que la dame aurait été tuée par son mari.

Oumar Balde a toujours contesté les faits et soutenu que son épouse avait quitté le domicile en pleine nuit du 30 au 31 janvier 2018, après la dispute, sans emporter d'effets personnels. Des membres de sa famille et de la communauté guinéenne avaient relevé que cette disparition était étrange car, selon eux, une femme issue de cette communauté n'aurait jamais quitté le domicile familial sans emmener ses enfants.

Une perquisition avait été réalisée quatorze jours après le signalement de la disparition. Des traces de sang avaient été révélées par les enquêteurs dans plusieurs pièces de la maison. Dans le fond du jardin, ils avaient découvert de la terre fraîchement retournée. Oumou Diallo y était enterrée. Son cadavre portait des traces de coups de couteau, avec des plaies importantes au cou et au thorax ainsi que 17 lésions de défense au niveau des membres supérieurs. A la découverte du corps, Oumar Balde a prétendu ignorer comment son épouse était décédée et comment le corps était arrivé à cet endroit.

Après la lecture de l'acte d'accusation par le substitut Fabienne Bernard, les avocats de la défense ont présenté leur ligne de défense. Me Gilissen et Me Solfrini ont indiqué que leur mission est d'éclairer les jurés sur les éléments objectifs du dossier avant la délibération sur la culpabilité. "Les faits sont graves et sérieux et vous devez juger une tragédie. Il faut essayer de comprendre ce qu'il s'est passé durant cette nuit et, si vous deviez considérer que M. Balde est coupable, décider de la peine à lui appliquer. Cet homme qui vit avec sa famille et travaille en Belgique depuis plusieurs années vient d'ailleurs, d'une autre culture. C'est en tenant compte de tous ces paramètres qu'il faudra comprendre ce qu'il s'est passé. Nous avons tous des préjugés. Mais essayez de rencontrer M. Balde, un homme qui parle peu, qui se livre peu et qui présente une personnalité complexe", a indiqué Me Gilissen aux jurés.

Lors de son interrogatoire Oumar Balde a soutenu devant la cour d'assises de Liège qu'il n'a pas tué son épouse. L'accusé a également prétendu ignorer la cause de son décès ainsi que la manière dont elle a été enterrée au fond de son jardin.

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