Des jeunes femmes jugées pour des fait liés au radicalisme
Une étudiante liégeoise, âgée de 20 ans, a été condamnée vendredi par le tribunal correctionnel de Liège à une peine de trois ans de prison avec sursis pour le surplus de la détention préventive et à une amende de 6.000 euros avec sursis après avoir commis des faits de participation aux activités d'un groupe terroriste.
La jeune femme avait été arrêtée en Hongrie durant l'été 2017 alors qu'elle avait décidé de rejoindre les zones de combat en Syrie. Elle voyageait avec une mineure d'âge française qui était elle aussi surveillée par les services spéciaux de la police. Radicalisée depuis l'âge de 15 ans, la jeune femme aurait prévu de commettre des attentats et avait prêté allégeance à l'Etat islamique. Elle avait été promise à un combattant.
Depuis son arrestation, la jeune femme se serait engagée dans un processus de "déradicalisation".
Le parquet avait requis une peine de 30 mois de prison avec sursis en précisant que la prévenue avait conservé ses idées radicales. La défense, Me Simonis, avait initialement sollicité une peine assortie d'un sursis. La défense avait ensuite sollicité la réouverture des débats pour tenter d'obtenir une suspension du prononcé favorable à sa cliente, étudiante toujours scolarisée. Le tribunal a déclaré les préventions établies et a condamné la prévenue à une peine de trois ans de prison avec sursis pour le surplus de la détention préventive et à une amende de 6.000 euros avec sursis
Un autre procès mi-février
Une Liégeoise âgée de 29 ans, a comparu vendredi devant le tribunal correctionnel de Liège dans le cadre d'un dossier de terrorisme. Cette jeune femme avait été arrêtée en mars 2017 après avoir prêté allégeance à l'Etat islamique dans un testament qu'elle venait de rédiger. L'affaire sera jugée le 15 février prochain.Une seconde prévenue, actuellement libre, est poursuivie dans le même dossier pour des faits de participation aux activités d'un groupe terroriste