Mandat d'arrêt pour l'agresseur de Raoul Hedebouw
Le juge d'instruction liégeois saisi du dossier de l'agression de Raoul Hedebouw lors des festivités du 1er mai a décidé, mardi, de placer l'agresseur du député fédéral PTB sous mandat d'arrêt après l'avoir entendu mardi en matinée, a-t-on appris auprès du parquet de Liège. Une expertise psychologique a été ordonnée.
L'agresseur, âgé de 62 ans, a expliqué avoir agi par vengeance. Il a déclaré avoir contacté plusieurs politiciens par rapport à ses déboires avec la justice et, plus précisément, des agressions dont il avait été victime. Il estimait que ses agresseurs n'avaient pas été suffisamment punis et qu'il se sentait délaissé par les instances judiciaires et politiques.
Il avait récemment écrit au député fédéral Raoul Hedebouw, qui ne lui avait pas répondu. C'est pour cette raison qu'il l'a ainsi agressé lors du 1er mai, contestant toute intention homicide.
Quant au porte parole du PTB, il a communiqué sur sa page Facebook, précisant avoir été mis en incapacité de travail pour deux semaines par un médecin. "J'accuse un peu le choc aujourd'hui, le jour après: c'est normal, il paraît. Réaliser que quelqu'un a porté atteinte à mon intégrité physique ne se digère pas facilement", explique-t-il sur le réseau social. "Physiquement, l'adrénaline étant retombée, la douleur se fait ressentir au niveau des points de suture à ma cuisse. (...) Le médecin m'a mis deux semaines d'incapacité de travail. On verra si ce sera nécessaire de prendre tout ce temps, mais vous comprendrez que je serai en retrait ces prochains jours afin de me laisser le temps de récupérer", ajoute-t-il, avant de préciser qu'il communiquera uniquement via les réseaux sociaux