Recensement Natagora : qui papillonne dans nos jardins ?
Depuis le début du mois de juillet, Natagora a lancé son recensement annuel de papillons. Une période durant laquelle l’asbl œuvrant à la protection de la nature invite les particuliers à compter et répertorier les papillons dans leur jardin.
"Cette année, nous avons choisi d’allonger ce recensement sur un mois complet" explique Vincent Louwette, formateur nature à l’asbl Natagora. "Avant nous choisissions une période plus courte de quelques jours ou d’un weekend. Mais nous avons décidé d’allonger celle-ci car cela donne plus de possibilités et de flexibilité pour les particuliers qui veulent participer à l’opération."
Dans nos régions une quinzaine d’espèces indigènes de papillons peuvent être observées. Les jardins peuvent être accueillant pour ces insectes aux multiples couleurs.
"Les critères principaux pour pouvoir avoir beaucoup de papillons chez soi sont au nombre de trois " explique Vincent Louwette, conseiller nature chez Natagora. "Il faut offrir le gite, des plantes hôtes et des plantes nectarifères."
Chenilles et papillons n’ont pas les mêmes besoins
Les chenilles et les papillons ne sont pas dissociables. Pourtant dans la pratique, les chenilles sont souvent considérées comme indésirables dans nos jardins. Mais les accueillir est essentiel pour pouvoir ensuite observer des papillons.
Les jardins doivent pour cela comporter des plantes hôtes dans lesquelles les papillons déposeront leur ponte. On compte parmi celles-ci les choux, les orties, les carottes sauvages ou les graminées.
Les papillons, une fois à l’état adulte devront se nourrir. Ils se régaleront plantes riches en nectar et dont les floraisons sont étalées sur la saison. Quelques exemples courant dans nos jardins sont la lavande, le pissenlit, la marguerite, la reine des prés… Certains plants de votre potager plairont particulièrement aux papillons comme l’origan. La règles générale pour offrir de bonne conditions vies aux papillons est de favoriser les plantes indigènes et la variété.
Enfin, il est également bon de prévoir un gîte. C’est abri dans lequel les papillons pourront passer l’hiver. Les insectes, ou leur œufs qui passent l’hiver à l’état de chrysalide trouveront refuge dans un massif de lierre, un arbre creux, un vieux mur et tas de bois et de feuilles mortes, ou remise.
Le recensement annuel de Natagora est ouvert à tous, jusqu’au 31 juillet. Si vous désirez y participer et apprendre à reconnaître les différentes espèces de papillons de notre région, rendez-vous ici.