Amiante : quel avenir pour la caserne Ransonnet ?
L'avenir du QG des pompiers de Liège Zone 2 demeure encore incertain. La direction cherche des réponses face à la présence d'amiante.
Depuis des mois, la menace plane sur la caserne Ransonnet. Sur les murs, on aperçoit de petites taches blanches. Résultat d’un encapsulage, elles permettent d’éviter la circulation de fibres d'amiante, là où le plâtra a été mis à nu.
La situation inquiète les pompiers qui ont vécu les plans d’urgence contre la substance cancérigène. Après avoir découvert que 75% des échantillons des murs présentaient des traces d'amiante, il a même fallu vider la caserne pendant 4 jours pour procéder au dépoussiérage.
Ce lundi matin, la direction rassemblait plus de 150 membres du personnel. L’objectif : faire l’état des lieux de la situation et envisager ensemble les perspectives d’avenir de l’établissement.
Il s’agissait notamment de rassurer le personnel sur les risques liés à la présence d’amiante. À court terme, les employés fréquentant les lieux ne risqueraient rien. Une réalité qui pourrait bien être compromise en cas de travaux.
En effet, la présence d’amiante dans le béton de la caserne empêche même de forer un trou sans risquer de libérer des fibres cancérigènes. Problème : le bâtiment n’est plus tout jeune, du haut de ses 43 ans.
Pour la direction, l’heure est à la recherche de solutions. Le directeur de la Zone 2, Michel Faway, évoque la possibilité de déménager les services administratifs hors du bâtiment et de n'y maintenir que l’opérationnel. Une étude de la SPI Liège est en cours pour répondre à cette interrogation.
A.L.