Guerre en Ukraine : demande d'iode en pharmacie
La guerre en Ukraine inquiète ! Dans une pharmacie des Awirs, on constate une augmentation de la demande de comprimés d’iode d’autant plus que la Centrale de Tihange n’est qu’à quelques kilomètres. Suite à cette demande, l’officine a décidé de faire passer via son compte Facebook des informations sur l’utilisation de ces comprimés et tout d’abord leur rôle. En cas d'accident nucléaire, le fait de prendre la bonne dose d'iode stable au bon moment permet de saturer la thyroïde, empêchant celle-ci d'absorber de l'iode radioactif.
Qui est concerné ?
En particulier : les moins de 18 ans, les femmes enceintes ou qui allaitent. En effet, ces populations sont les plus à risque de développer un cancer de la thyroïde après une exposition à l'iode radioactif.
Concernant les plus de 40 ans, la prise d'iode est déconseillée. Plus l'âge augmente, plus le risque de développer un cancer diminue, alors que le risque de complications (réactions d'hypersensibilité, problèmes cardiaques,...) suite à la prise d'iode, lui, augmente. Enfin, les personnes allergiques à l'iode ne doivent pas prendre de comprimés d'iode et il est recommandé aux personnes souffrant de pathologies thyroïdiennes d'en discuter préalablement avec leur médecin.
Quand est-il nécessaire de prendre de l'iode ?
Les comprimés d'iode doivent être pris UNIQUEMENT à la suite d'une recommandation directe des autorités, et ce, à la dose recommandée selon l'âge.
Si vous avez déjà reçu une boite lors de la campagne de sensibilisation de 2017-2018, ces comprimés sont toujours efficaces même si la date de péremption est passée, pas besoin de venir en rechercher.
Rappelons que depuis 1999, les autorités belges préconisent aux personnes habitant dans un rayon de 20 km autour d’un site nucléaire d’en disposer. Cette recommandation a été étendue en 2018 à l’ensemble des personnes et collectivités en charge d’enfants sur le territoire belge.
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