L'instrument Tropomi embarqué par le satellite Sentinel-5P, calibré et validé à Liège
Une fusée Rockot partira vendredi du cosmodrome de Plesetsk, en Russie, avec à son bord le satellite Sentinel-5P et son instrument Tropomi, testé au Centre Spatial de Liège (CSL) en 2014-2015
L'instrument "TROPOspheric Monitoring Instrument", ou Tropomi, est l'outil embarqué sur le satellite Copernic Sentinel-5 Precursor, qui fait partie du programme européen d'observation de la Terre "Copernicus" qui démarre en 2017 pour une mission de sept ans, indique le CSL.
"Tropomi cartographiera une multitude de gaz à l'état de traces, ou aérosols, tels que le dioxyde d'azote, l'ozone, le formaldéhyde, le dioxyde de soufre, le méthane, le monoxyde de carbone et les aérosols, qui se trouvent dans la troposphère, c'est à dire la couche de l'atmosphère terrestre située au plus proche de la surface du globe jusqu'à une altitude d'environ 8 à 15 kilomètres, et la distribution de nuages affectant la qualité de l'air et le climat. La résolution de l'instrument est de7 km X 3,5 km et permet de détecter la pollution de l'air au niveau des villes", étaye le centre spatial basé à Liège.
Le CSL a fourni la plupart des équipements de calibration optique au sol. Le centre a également mené une série de tests dans des conditions spatiales strictes, durant plus de 130 jours.
Après son lancement, Tropomi se placera en orbite à 824 kilomètres de la Terre