Les vertus cachées de la choucroute du premier de l'an
La choucroute du premier de l'an semble être une tradition bien ancrée dans notre province. Pourtant, ce n’est pas le cas depuis longtemps. La choucroute a traversé les âges jusqu’à devenir le symbole qu’on connaît aujourd’hui. Dressons le portrait de cette potion magique de notre lendemain de veille.
Petit salé, lard, lard fumé, saucisse normale et polonaise, purée, mais surtout la star du 1er janvier la choucroute. Tout est prêt pour le premier de l'an à la cuisine de Yannick. Pour la préparer à ses clients, le chef a toutes les astuces. "On maquille la cocotte avec du saindoux puis on créé une première couche de choucroute, la viande puis encore de la choucroute. C'est important de ne pas mettre les saucisses au début de la cuisson. Elles sont déjà cuites, donc il faut faire les mettre à la fin. Puis on enfourne 3h, à feu vif pour porter le vin blanc et le bouillon à ébullition. Ensuite, on fait revenir à feu moyen", détaille Yannick.
L'histoire de la choucroute
La choucroute du premier de l’an dans cet établissement, c’est toute une histoire. Le chef a tous les bons plans. Avant de devenir le symbole de la nouvelle année dans toute notre province. La choucroute a traversé les âges. En province de Liège, les plus jeunes ont toujours connu cette tradition. En revanche, les plus âgées se souvienne d’un temps sans choucroute le premier de l’an. Pleine de vitamine C, très digeste. La choucroute se conserve également très bien. Après avoir été un légume de choix pour éviter le scorbut sur les navires. La choucroute se retrouve dans nos assiettes pour soigner nos lendemains de veille et nous assurer prospérité. (P.J.)