Tata Steel confirme son intention de supprimer "jusqu'à 3.000 emplois" en Europe
La branche européenne du sidérurgiste Tata Steel a confirmé lundi soir vouloir supprimer "jusqu'à 3.000 emplois", dont une grosse majorité parmi ses employés, afin de renouer avec la rentabilité dans un contexte de marché difficile. Le groupe ne précise pas la répartition des pertes d'emploi entre ses différents sites. En Belgique, Tata est présent à Liège (Segal) et Duffel.
Fin octobre, un mémo interne au groupe révélé dans la presse indiquait que le groupe voulait réaliser pour plusieurs centaines de millions d'euros d'économies dont 175 millions sur le personnel. Le comité central d'entreprise de Tata Steel aux Pays-Bas avait calculé que cela pourrait représenter 2.500 pertes d'emploi au total, soit près d'un quart des emplois du géant de l'acier outre-Moerdijk.
Lundi, Tata Steel Europe confirme donc vouloir biffer "jusqu'à 3.000 emplois", dont environ deux tiers parmi ses employés ("cols blancs"). Le sidérurgiste entend également réaliser des gains de productivité et augmenter ses ventes d'acier "en améliorant son mix de produits" et son attention pour ses clients.
Le groupe a par ailleurs l'objectif d'atteindre à terme la neutralité carbone. Tata Steel Europe, qui compte près de 21.000 travailleurs, dont 11.000 aux Pays-Bas, ne précise pas la répartition des pertes d'emploi entre ses différents sites. Tata Steel a des sites aux Pays-Bas, en France, au Royaume-Uni et en Belgique: à LIÈGE (Segal) et Duffel.