Vélo à Liège: 'climat défavorable' d'après une enquête du GRACQ
Les cyclistes circulant à Liège jugent "défavorables" les conditions dans lesquelles ils doivent rouler dans la Cité ardente, selon un sondage de la section locale du Gracq (Groupe de recherche et d'action des cyclistes quotidiens). Près de 2.500 personnes ont pris part à ce premier baromètre cyclable de Liège. Il s'agit de la première enquête aussi large réalisée en Wallonie, a indiqué vendredi Patrick Jacquemin, pour le Gracq.
L'enquête était destinée à recueillir l'expérience des cyclistes dans leurs déplacements à Liège. Pour ce faire, une dizaine d'acteurs liégeois du cycle se sont inspirés d'une initiative similaire menée en France par la Fédération française des usagers du cycle. Tous les cyclistes fréquentant le territoire liégeois, qu'ils soient réguliers ou occasionnels, ont été invités à prendre part à cette enquête. Entre le 1er et le 30 novembre 2019, on a dénombré 2.459 participants.
Ceux-ci ont attribué la note moyenne de F - sur une échelle allant de A+ à G - à l'aspect praticable en vélo de la ville. Les usagers de la route non motorisés ont donc la sensation que le climat est défavorable à la pratique du vélo dans la Cité ardente. Près de 90% des répondants plaident en outre pour des infrastructures dédiées exclusivement aux vélos. Il ressort de ce premier baromètre cyclable de Liège qu'une majorité de répondants étaient des hommes (59%). De plus, sur l'ensemble des personnes consultées, 80% proviennent du territoire de la ville de Liège. Cette proportion a été analysée de manière à établir la mobilisation selon les quartiers. Il apparaît ainsi que le plus grand nombre de participants (238) sont établis dans le centre. Laveu et Saint-Léonard sont les deux autres quartiers ayant connu le plus grand taux de participation. À l'inverse, ce sont dans les quartiers du Sart-Tilman, du Bois-de-Breux, de Glain et de Kinkempois où l'on a enregistré la moins forte mobilisation.
Les résultats vont être communiqués aux autorités liégeoises et régionales en les encourageant à mener des actions répondant aux besoins des usagers. Les partenaires annoncent leur intention de renouveler cette enquête tous les deux ans.
Source: Belga