Berloz: la collection de tortues de Béatrice Moureau
L’ancienne bourgmestre de Berloz, aujourd’hui échevine, est chélonéphile. Elle possède en effet une collection de près de 900 tortues. Une passion qui a démarré lors d’un voyage à Marseille et qui a investi aujourd’hui toute sa maison.
Chez Béatrice Moureau, l’ancienne bourgmestre de Berloz, les tortues sont partout. Elles ont investi toutes les pièces de l’habitation. Une collection qu’elle a entamée un peu par hasard en 2004 en ramenant un souvenir de Marseille. D’autres pièces se sont ajoutées au fil du temps, l’amenant à créer un listing pour les répertorier.
"Je les mets dans mon listing, je fais un petit descriptif de la tortue au niveau de sa carapace, de ses pattes. Alors je mets aussi une référence de la taille. Et puis alors je mets la matière dans laquelle elles sont faites, et puis alors j'ai un code couleur pour l'emplacement où elles sont situées dans ma maison", explique-t-elle.
890 tortues ont donc investi la maison. Les plus petites et les plus fragiles sont exposées en vitrine. La plus grosse partie de la collection se situe en effet dans le séjour.
"On trouve vraiment tout ce qu'on veut comme matière, en coquillages, en bois, en céramique, en pierres semi-précieuses, en verre, en cristal. Il y en a vraiment de toutes sortes... En peluche aussi, donc toutes les matières possibles et imaginables".
La collection de Béatrice Moureau est impressionnante. Chaque tortue a son histoire. Certaines sortent du lot, alors que d’autres ont une valeur particulière à ses yeux.
"Les quatre qui sont là, ce sont en pierres semi-précieuses que j'avais pris à Chamonix où on trouvait des tortues, donc avec tous les types de pierres. Et alors celle que j'ai dans l'autre main, elle a une valeur sentimentale. Elle a été confectionnée par mon petit-fils avec des pierres qu'il a recueillies au lac Bleu de Chamonix, qui est un lieu qui a une valeur sentimentale pour moi et pour la famille."
La collection s’est construite petit à petit, aidée par ses proches qui se sont pris au jeu pour dénicher les tortues qui ne figurent pas encore sur la liste. Mais la Berlozienne ne s’explique pas vraiment comment elle est devenue chélonéphile.
"Je trouve que c'est beau, c'est sympathique, ça a une bonne bouille je vais dire. Et je me suis dit bah oui, pourquoi pas, je vais prendre des tortues!", sourit-elle.
La maison s’est en effet transformé en véritable petit musée de la tortue. Elle en possède également quelques aquatiques qui sont actuellement en hibernation et qui viennent compléter la collection du jardin.