Rites funéraires à la préhistoire
Le 2 novembre, c'est la fête des morts. Le Préhistomuseum s’est mis à l’heure des rites funéraires, des pratiques dont on retrouve des traces à l'époque des hommes préhistoriques. Grottes, dolmens et urnes en sont les témoins.
La plus ancienne sépulture collective connue aujourd’hui en Europe du Nord se trouve près de Dinant : c'est la grotte Margaux, qui a été en partie reconstituée au Préhistomuseum de Flémalle.
Elle contient 9 femmes inhumées il y a près de 10.000 ans.
Dans nos régions, des dolmens ont aussi été utilisés par nos lointains ancêtres pour leurs rites funéraires
Le dolmen est composé de plusieurs pierres massives, qui couvrent une chambre funéraire où sont déposés les corps des défunts, explique Thomas Briers, archéologue au Préhistomuseum de Flémalle
Durant ces congés d’automne, les visiteurs du Préhistomuseum peuvent s’initier à la fabrication d’urnes funéraires, en les façonnant avec de la terre. Pour cette initiation, les urnes tentent de respecter les formes de certains modèles existants, mais sont beaucoup plus petites qu’en réalité. Les urnes étaient en effet destinées à l’origine à contenir les cendres de défunts incinérés,
La visite du Préhistomuseum permet ainsi d’en découvrir d’avantage sur les rites funéraires dans région il y a plusieurs milliers d’années. C'est aussi l’occasion de voir aussi comment les humains ont pris soin de leurs défunts depuis la nuit des temps.