90% d'énergie verte pour alimenter Biowanze
Inauguration de la deuxième chaudière biomasse qui va alimenter le site de Biowanze en énergie et en électricité. Construite en 18 mois, cette chaudière industrielle à haut rendement va brûler des déchets de bois et la vapeur produite sera intégralement envoyée dans une nouvelle turbine. La turbine servant à alimenter l'ensemble du site de Biowanze. "On va alimenter le site uniquement avec des chaudières biomasse. Actuellement, on a déjà une chaudière biomasse qui brûle le son du blé et à partir de demain, on sera uniquement approvisionné avec deux chaudières biomasse, une chaudière son qui brûle le son du blé et une chaudière bois. Et ça, c'est en effet assez innovant d'avoir deux chaudières biomasse pour alimenter un site comme le nôtre" explique Pierre Étienne le directeur de Biowanze.
Avec cette nouvelle étape, Biowanze rejoint le peloton de tête des industries les plus décarbonées de Wallonie. "C'est l'engagement et la concrétisation de l'engagement d'une entreprise qui va avoir, à l'avenir, recours beaucoup moins aux énergies fossiles puisque plus de 90% de son alimentation avec la première chaudière et la seconde que nous venons d'inaugurer, va désormais être assurée de façon verte avec des sources d'énergies renouvelables" explique Willy Borsus, le ministre wallon de l'économie.
Une entreprise pionnière dans l'innovation, et cela grâce à des investissements importants en recherche et en développement."Quand on a inventé des nouveaux processus dans certaines usines, on peut les dupliquer ailleurs et on a comme ça une évolution qui se produit dans le secteur industriel, qui permet d'aller vers une consommation de moins en moins importante des énergies fossiles et aussi des quantités de matières" explique Philippe Henry, le ministre wallon du Climat et de l'Energie.
Cette nouvelle chaudière biomasse, un investissement de 54 millions d'euros. Grâce à cet investissement, 90% de l'énergie consommée sur le site de Biowanze sera verte et certifiée renouvelable et locale.
