Attractivité élevée pour le centre de Liège
La situation des centres-villes en Wallonie se porte mieux, a indiqué mercredi à Mons l'Association du Management de centre-ville (AMCV). Elle a réalisé les relevés commerciaux de 31 centres-villes wallons afin d'en mesurer l'attractivité commerciale et son évolution. Six centres-villes - Liège, Namur, Waterloo , Louvain-la-Neuve, Charleroi et Wavre - peuvent se targuer en 2018 de jouir d'une attractivité régionale élevée voire très élevée.
Avec l'aide d'outils d'aide à la décision et grâce à son expertise de vingt ans en gestion de centre-ville, l'AMCV a construit un indicateur d'attractivité régionale basé sur quatre facteurs : l'effet taille du centre-ville à savoir le nombre de commerces, le taux de cellules vides, la vocation commerciale et la vocation achat plaisir.
Six centres-villes - Liège (87,4 %), Namur (83,66 %), Waterloo (74,36 %), Louvain-la-Neuve (72,45 %), Charleroi (69,83 %) et Wavre (67,51 %) - peuvent se targuer en 2018 de jouir d'une attractivité régionale élevée voire très élevée.
Liège (87,4 %) compte 1.128 commerces dont 90,6 % sont à vocation commerciale, 32,4 % ont une vocation d'achat plaisir et 29,6 % concernent l'HORECA. Mais la cité ardente présente encore 18,5 % de taux de cellules vides, estimé comme important par l'AMCV.
Les villes de plus petite taille comme Auvelais (4, 32 %), Châtelet (10,58 %), Tamines (12,11 %), Dour (13,7 %), disposant d'un taux de cellules vides plus élevé et d'une vocation commerciale ou d'une vocation d'achat plaisir plus faible ne peuvent quant à elle pas revendiquer une réelle attractivité régionale. Le centre-ville de Mons (56,4 %), celui de Tournai (47,77 %), de Verviers (47,7 %), de Malmédy (47,62 %) et de La Louvière (46,6 %) disposent d'une attractivité relativement modérée, limitée à leur zone d'influence directe.