Projet de fusion de deux hautes écoles à Liège
La Ville de Liège et Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE) désirent faire fusionner leurs deux hautes écoles sur le territoire de la Ville de Liège. Un projet qui permettra de réduire les sites d’implantation et la concurrence entre les écoles, mais aussi d’offrir un meilleur service aux étudiants.
Éviter les doublons, une certaine concurrence et réunir 5 000 étudiants sous une même entité, tel est le projet de fusion entre la Haute École Charlemagne(Campus les Rivageois) et la Haute École de la Ville de Liège.
"L'objectif n'est pas financier, l'objectif n'est pas une diminution du cadre, de l'encadrement des étudiant ou de l'encadrement des deux institutions. L'objectif est de mieux servir les étudiants, et d'avoir de meilleures infrastructures. Je pense que ça tombe à un beau moment. Vous savez qu'on lance au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles un grand projet de financement de nouvelles infrastructures" explique Frédéric Daerden, le Ministre de la tutelle sur Wallonie-Bruxelles Enseignement.
Ce rapprochement permettra donc de rationaliser les implantations et pourquoi pas de construire un nouveau campus. Même si, à ce stade rien n’est décidé.
"La Ville de Liège a plusieurs implantations. En effet, Hazinelle, Jonfosse, quai du Condroz, rue sohet. Donc tout ça est assez épars. Donc l'idée est de réunir ces offres et de rationnaliser en termes de bâtiments en ayant un nouveau lieu plus conforme aux exigences actuelles de l'enseignement. On est en réflexion à cet égard. Cela permettra alors de recentrer les fonctions qui sont actuellement un peu dispersées sur le territoire" dit Jean-Pierre HUPKENS, échevin en charge de l'Instruction publique
Une fusion qui permettra également d’éviter une concurrence et d’atteindre 5 000 étudiants ce qui représente une force de développement tant au niveau des finances publiques que de la recherche ou des relations internationales.
"Même si on est partenaire déjà au niveau des Hautes écoles, on est aussi concurrents puisqu'on se fait une forme de course à l'étudiant. Ça veut dire que demain, on ne le fera plus. Et notamment par exemple, sur le plan pédagogique, c'est important puisque on a aujourd'hui deux écoles normales, deux écoles de formation, d'instituteurs, de régents, d'enseignants de manière générale. Ça veut dire que demain, si on parvient à fusionner, on n'en aura plus qu'une robuste importante qui travaillera en codiplômation avec l'Université de Liège et qui sera vraiment l'école normale de l'ensemble de l'enseignement officiel "explique Julien Nicaise, administrateur général du réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE).
Plusieurs réunions de travail sont prévues pour coordonner l’ensemble du projet et on parle d’une fusion effective pour la rentrée académique 2024-2025.