Une soixantaine de projets pour façonner l'avenir de la métropole liégeoise
Le groupement de redéploiement économique liégeois (GRE de Liège), qui a pour objectif de déterminer les grandes orientations stratégiques de la Métropole liégeoise, a présenté mercredi matin à la presse sa feuille de route d'ici 2030. Au total, ce sont une soixantaine de projets qualifiés de "structurants" qui ont été identifiés par cette asbl subsidiée par les pouvoirs publics, qui regroupe mandataires politiques et décideurs économiques et scientifiques.
En mars dernier, le GRE avait proposé aux acteurs liégeois de réfléchir aux dossiers sur lesquels travailler, afin de faire de la Métropole liégeoise un lieu de la connaissance et du savoir. Pour y parvenir, trois grands objectifs devaient être poursuivis collectivement: augmenter le taux d'emploi, accroître l'attractivité de la région et accélérer la décarbonation.
Cette soixantaine de projets (à découvrir par ici) devra par ailleurs répondre à quatre préoccupations établies: la difficulté de recruter du personnel qualifié, le manque de terrains disponibles pour y installer une activité économique, la nécessité de communiquer de façon plus positive et de mettre davantage en avant les spécificités sectorielles liégeoises.C'est sur base de ces attentes qu'a été rédigée cette feuille de route qualifiée "d'ambitieuse" par le directeur général Jean-Christophe Peterkenne, répartie en cinq priorités et organisée en dix écosystèmes créateurs de valeur.
Des projets d'envergure
Parmi les grands projets, on retrouve la réhabilitation du site sidérurgique de Chertal (180 hectares) en un hub énergétique industriel, qui sera équipé d'une conduite d'hydrogène et d'une autre permettant la capture du carbone. Le GRE a aussi marqué sa volonté de faire de la Métropole la destination des "Med Tech", d'augmenter son offre immobilière pour accueillir les entreprises du "Life Science" (projet Giga Park), de promouvoir l'utilisation de l'hydrogène, de développer le photovoltaïque sur de plus grandes superficies ou encore de créer une matériauthèque afin de récupérer les matériaux issus des chantiers de construction.
Source : Belga