Postes locaux fermés : les policiers expriment leur malaise
Depuis ce mercredi 17 octobre, de nombreux policiers sont "en maladie" pour exprimer leur mécontentement.
Le mouvement a démarré sans aucun mot d'ordre des syndicats policiers, mais bien de la base, beaucoup de policiers s'estimant mal défendus par leurs permanents. La région de Bruxelles est particulièrement touchée, de même que la région liégeoise. Aux yeux des policiers, ces arrêts "maladie" semblent être le seul moyen de se faire entendre par le gouvernement et le monde judiciaire.
Le mécontentement est lié à divers points comme l'âge du départ à la retraite, retardé pour tous les policiers; le fait que le métier ne soit pas -encore?- reconnu comme métier difficile; la fin possible de la possibilité de cumuler les jours de congés/maladies qui n'ont pas été pris; l'absence de réaction forte des autorités par rapport aux faits de violences dont sont victimes les membres des services de police;... des éléments qui nourrissent le mal-être actuel des fonctionnaires de police.
Ils estiment qu'il leur est "beaucoup demandé" pour peu de considération en retour. ,
Des postes locaux fermés faute de personnel
Dans ce contexte, différents postes locaux ne sont pas accessibles aux citoyens.
A Liège, c'est le cas des commissariats des Guillemins, d'Outremeuse, de Chênée, de Grivegnée, de Saint Léonard dont l'accueil est fermé ce vendredi 19 octobre. Ce qui n'empêche pas le personnel opérationnel d'être présent sur le terrain. Le commissariat de la rue de la Régence verra son accueil fermer exceptionnellement à 17 heures ce vendredi 19/10. La population peut s'adresser aux autres commissariats et à l'Hôtel de Police qui est ouvert 24h/24
Sur la Zone Basse-Meuse, 6 postes locaux étaient fermés ce jeudi 18/10/18, sur 6 habituellement ouverts. Ce vendredi, 5 postes sont toujours fermés.