Réclamations contre le renouvellement du permis d'environnement de Liege Airport
Selon les premières estimations, plusieurs centaines de réclamations ont été introduites dans le cadre de l'étude d'incidences qui doit être réalisée en vue du renouvellement du permis d'environnement pour l'exploitation de Liege Airport, a-t-on indiqué lundi à l'administration communale de Grâce-Hollogne, Liege Airport étant situé sur son territoire.
Si la procédure donnait la possibilité de s'exprimer jusqu'au 12 mars, il apparaît que des réclamations ont été adressées au-delà. Lundi, on précisait à l'administration communale de Grâce-Hollogne que quelque 150 courriers électroniques ont encore été envoyés samedi et dimanche. Plusieurs jours seront nécessaires pour collationner le tout mais selon les premières informations, on peut estimer qu'il y a eu plusieurs centaines de réclamations.
"Celles-ci proviennent essentiellement de riverains directs et de communes proches mais aussi de communes des Pays-Bas", a-t-on relevé à l'administration communale de Grâce-Hollogne.
Outre la Ville de Liège qui a adressé une série de demandes, Liège Métropole (NDLR: qui regroupe les 24 bourgmestres de l'arrondissement de Liège et le collège provincial) a également formulé des remarques et points d'attention. En effet, sachant que de nombreux citoyens de diverses communes se sont plaints, au cours des derniers mois, de subir une augmentation des nuisances, Liège Métropole insiste sur la nécessité d'objectiver scientifiquement, et de façon complète et solide, l'impact tant positif que négatif de l'activité aéroportuaire.
"Au regard des développements conséquents annoncés à moyen et long terme (2040), il est demandé d'anticiper et de prévoir, au travers de recommandations de l'étude d'incidences, l'évolution du cadre légal entourant le développement du site aéroportuaire", a-t-on indiqué pour Liège Métropole, qui sollicite également une extension large du périmètre de l'étude d'incidences.
Des mouvements comme Comité Liège Air Propre (CLAP) et Stop Alibaba & Co se sont également exprimés dans le cadre de cette procédure. On recense aussi une pétition de riverains de Saint-Georges rassemblant plus de 550 adresses.
Source : Belga