GP de Wallonie: un départ réussi depuis Aywaille
Ce matin, le peloton de 135 coureurs s’est élancé d’Aywaille, élevée pour la première fois au rang de ville de départ. La commune dont l’attachement au cyclisme n’est plus à démontrer a accueilli bon nombre d’amateurs de vélos. Hormis la météo maussade, on ne retiendra que du positif du lancement de la 61e édition du Grand-Prix de Wallonie.
20 équipes, 135 coureurs et un départ d’Aywaille enregistré à midi pile, le Grand-Prix de Wallonie a pris son envol à un jet de pierre de la côte de la Redoute. Cette commune, terre de cyclisme, méritait bien les honneurs du lancement de l'épreuve.
Après l’annulation en 2020 suite au COVID-19, la course wallonne revit en présence du public qui n’est plus tenu à distance. Retrouver cette proximité avec un sport populaire par excellence, c’est déjà une victoire pour les fans mais aussi pour les cyclistes professionnels. Tom Paquot, le jeune coureur liégeois de l’équipe Bingoal Wallonie-Bruxelles, peut le confirmer… "Oui, ça fait extrêmement du bien", assure le cycliste originaire de Braives. "Pour mon premier monument, le Tour des Flandres, il n'y avait pas de public, c'était presque triste... Ici, ça fait du bien de retrouver des gens au bord de la route."
Une foule de fans qui doit faire sans son champion local : Philippe Gilbert. Sa présence au départ de la course depuis le site portant son nom n’a pu être possible en raison de choix sportifs et d'un calendrier des courses très chargé.
À d’autres de prendre le relais entre Aywaille et Namur, aujourd’hui, et sur les classiques ardennaises si chères à la région aqualienne à l’avenir...
Stéphane Savaris