La nouvelle génération du judo francophone en stage à Herstal
La fédération francophone de judo souhaite emmener dans ses bagages, en 2020 lors des Jeux Olympiques de Tokyo, plus que trois athlètes, le contingent présent l'été dernier à Rio, a déclaré mardi soir Cédric Taymans, le directeur sportif de la fédération francophone, en marge du stage international organisé cette semaine à Herstal. Il regroupe 180 judokas, venus de Belgique mais aussi d'Argentine, du Canada, des USA, de Finlande, du Luxembourg, d'Allemagne, des Pays-Bas, de Suisse, d'Estonie, d'Israël, d'Ecosse et du Pays de Galles.
Un futur conjugué essentiellement au féminin
Le directeur technique mise sur la nouvelle génération, essentiellement féminine, qui achève ses classes en juniors, pour augmenter le niveau sans cesse croissant du judo francophone. "Cette année, ces athlètes sont attendues sur les podiums des championnats d'Europe et du monde juniors", annonce sans coup férir M. Taymans.
A Herstal, les prometteuses Marine Baumans, Myriam Blavier, Sophie Berger ou encore Gabriella Willems affûtent leur forme en pleine saison.
Sophie Berger en action
"On a une dizaine d'athlètes en devenir mais ils devront gagner en expérience au fil des années et des grands championnats et compétitions internationales auxquels ils prendront part", précise encore le directeur sportif.
Les regards sont notamment tournés vers les championnats d'Europe fin avril à Varsovie (Pologne). Toma Nikiforov (24 ans) y fera partie des grands favoris en plus de 100 kilos. "Il peut clairement faire une excellente saison".
Organisé au lendemain des tournois de Visé pour les garçons, Arlon pour les filles, ce stage international est à Herstal de manière intérimaire.
Jusqu'à cette année, il était organisé à Spa, mais le complexe sportif y est en travaux. A terme, il se déroulera dans le dojo fédéral, en attende de finalisation à Louvain-la-Neuve.
Débuté lundi, il se termine ce jeudi 9 février
Alain Wagener