CEHL : Les Bulldogs de Liège survolent le choc face au leader Geleen
Ce week-end, les Bulldogs de Liège avaient un important duel en CEHL face à Geleen, l’actuel leader de la CEHL, en vue de la qualification pour les play-offs. A leur tête, Jordan Paulus, ancien joueur de l’équipe désormais coach des Liégeois.
Comme à son habitude, l’Enfer du Longdoz bouillonnait à la Patinoire de la Liège. Et pour cause, les Bulldogs pouvaient conforter leur place dans le top 3 en battant Geleen, tout juste vainqueur de la CEHL Cup. Les premières secondes de la rencontre vont directement laisser entrevoir la rage des Liégeois. Les Bulldogs prennent Geleen à la gorge dès l’entame. Et alors qu’on ne joue que depuis deux minutes, Reinhardt sert Schoning pour le tout premier but.
La fougue et la détermination ne quittent pas le camp de la Cité Ardente. Neuf minutes plus tard, l’essai lointain de Van Gestel traverse la défense et fait mouche.
Geleen tante tant bien que mal de réduire la marque. Mais le gardien canadien Troy Passingham montre à nouveau son importance dans les cages liégeoises.
Les Bulldogs ont faim et ils ne semblent pas du tout rassasiés dans le deuxième tiers-temps malgré leur avance de deux buts. Les Liégeois mettent à profit un power-play arrivé très tôt dans cette 2e période. Et c’est le capitaine Bryan Kolodjieczyk qui vient tripler l’écart. C’est 3-0 … et puis 4-0 dans la foulée. Van Gestel déjà buteur au début du match va remettre le couvert, à nouveau sur un tir de loin.
Les leaders du championnat boivent le calice jusqu’a la lie. Bryan Kolodjieczyk, Bryan Henry et Olaf Schoning vont tour à tour s’en donner à coeur joie. Rien n’arrête les Bulldogs qui offrent une véritable récital. Le score est de 7 buts à 0 pour les Liégeois et nous ne sommes qu’à 20 minutes de la fin de la partie.
Geleen va tout de même finir par redresser la barre et éviter l’humiliation dans un troisième tiers-temps où Liège lève le pied, sentant qu’il a fait le job. Score final : 8-4, synonyme d’une 5ème victoire de rang en autant de matches sous la nouvelle ère Jordan Paulus - Michaël Distate.
"On a une équipe incroyable", commente d'emblée Jordan qui reste une légende du club. "Il faut leur faire comprendre qu'ils ont les moyens pour dominer cette Ligue. Et quand on leur donne les clés pour ouvrir les portes, ça va tout seul."
"Ils ont amené le côté familial du club dans le vestiaire" confie Bryan Kolodziejczyk, capitaine du navire depuis cette saison, à propos des deux nouveaux coaches qui sont aussi ses amis. "On est beaucoup plus sereins. Je pense que certains joueurs jouaient avec la peur sous l'ancien coach, la peur de faire des erreurs. Ici, ils nous ont remis à l'aise, ils nous connaissent tous. Ils nous ont remis en confiance et on rejoue comme on jouait depuis plusieurs années. L'ancien entraineur a tenté de changer des choses qui fonctionnaient. C'est normal de tenter d'autres systèmes mais la mayonnaise ne prenait pas."
Les Bulldogs retrouvent donc une certaine confiance en eux qui s’était quelques peu perdue sous la houlette de l’ancien coach canado-allemand Guido Lamberty-Charles. Avec Paulus et Distate, c’est la grinta assurée. "À un moment donné, l'équipe a eu besoin de moi", poursuit Jordan. "Disons que ce n'était pas prévu (NdlR : de devenir coach de l'équipe) mais ce qui m'a aidé, c'est d'avoir Michael Distate avec moi car il faut savoir qu'on est un duo d'entraineurs. On s'est dit que ça n'arriverait peut-être qu'une fois dans notre vie d'être les coaches de nos potes. On s'est dit, quitte à être là, autant gagner en core une coupe. Vous me connaissez, si je suis dans le vestiaire, c'est pour gagner. On n'est pas là pour rire, chaque match sera un finale. Je vous avoue que je me fais bien à gagner tous les matches, je suis très mauvais perdant et vous le savez aussi. Si on est là, c'est pour ramener des coupes à la maison."
Des coupes, il y en aura peut-être encore à venir avec la Finale de la Coupe de Belgique dans un premier temps le 8 février contre Herentals.