16 à la suite pour les Bulldogs de Liège
Pas de remise pour les Sang et Marine sur la glace. Ce samedi soir, les Bulldogs de Liège affrontaient l'équipe allemande de Neuwied pour l'Interrégio Cup. Une compétition regroupant 7 clubs de Beneleague + Nieuwid. Actuel 3e de ce championnat avec 3 matchs de moins, les Liégeois recevaient le 2e classé.
Si nous avons dû chausser nos raquettes à cause de la neige, les Bulldogs ont eux bien enfiler leurs patins pour une rencontre haute en intensité et riche en effort. 60 minutes sans rien lâcher qui valent aux Liégeois une 16e victoire consécutive toutes compétitions confondues. Du jamais vu à Liège !
Le 1er tiers temps est dominé par les Liégeois mais ni Bryan Kolodziejczyk, ni Bryan Henry ne parviennent à faire évoluer le marquoir. La rigueur allemande est bien de la partie et les bulldogs n’arrivent pas à concrétiser leurs opportunités. C’était sans compter sur Olaf-Jan Schoning qui vient réchauffer toute la patinoire de la Médiacité peu avant la fin du 1ère tiers en trouant le filet allemand pour la 1ère fois. 1-0.
Ce 2e tiers est synonyme d’égalisation via Marco Bozzo qui va tuer les Liégeois après une belle combinaison collective menée par les Rouges et Bleus. La bataille physique est rude mais les Liégeois tiennent le choc malgré les pénalités reçues. À 4 pendant de longues minutes, les Liégeois finiront par se mettre sur orbite grâce à Yoren De Smet assisté par Milan Jurik et Loris Darques. C'est 2-1 après 40 minutes.
Dans le 3e tiers, Liège déroule sans sourciller. Peu de temps après la reprise, Milan Jurik profite d’un beau travail de Bryan Kolodziejczyk et Bryan Henry pour faire 3-1. Un cafouillage devant Troy Passingham est à 2 doigts de remettre Nieuwid dans la partie. Mais les Bulldogs veulent faire vibrer leurs supporters une 4e fois. Milan Jurik est là pour leur faire plaisir. 4-1, score final. Les Sang et Marines n’ont pas tremblé.
Il y avait en effet une ambiance de feu à la patinoire de la Médiacité. Les « Let’s go Bulldogs, Let’s go » ont retentit tout au long de la partie. Les supporters allemands, venus en masse, n’ont cessé de brandir leurs drapeaux. Aucun doute, ce samedi soir, l’enfer du longdoz était à nouveau en ébulition !
Julien Haid