Marche aux flambeaux pour Hamid Babaei
HEC Liège, l’Université de Liège et Amnesty International ont organisé ce lundi soir organisent une nouvelle action de soutien en faveur d’Hamid Babaei, cet étudiant doctorant iranien emprisonné en Iran où il a été condamné en décembre 2013 à 6 ans de prison pour "atteinte à la sécurité nationale" parce qu'il refusait de fournir des renseignements sur d'autres étudiants iranien présents en Belgique.
Cette fois, la manifestation de soutien a pris la forme d'une marche aux flambeaux reliant le n°1 rue Louvrex, où se trouvent les locaux de HEC Liège au n°2 de la rue Saint-Gilles, là où Hamid a son bureau.
Symboliquement, une délégation a ouvert son ordinateur.
Environ 200 personnes ont participé à la marche. Tous se sont mobilisés pour réclamer sa libération immédiate, a précisé Albert Corhay, recteur de l'Université de Liège et co-président du pôle académique Liège-Luxembourg, qui fédère les 30 institutions d'enseignement supérieur en provinces de Liège et de Luxembourg.
La marche s'est alors clôturée sur les interventions d'Albert Corhay et Luc Pire, administrateur d'Amnesty International qui a reconnu Hamid Babaei comme prisonnier d'opinion. .
Le recteur Albert Corhay a évoqué sa conversation téléphonique avec Hamid il y a quelques mois. "Il avait bénéficié de quelques jours de liberté, ce qui nous avait donné l'occasion de nous téléphoner. La première chose qu'il m'a dite, ce fut de remercier toutes les personnes qui se mobilisent en sa faveur. Grâce à son épouse, il sait ce que nous faisons pour lui et il est très reconnaissant de toute cette mobilisation. Cela le réconforte et l'encourage", a précisé le recteur d'ULiège. "J'espère de tout cœur pouvoir l'accueillir bientôt, être ici avec lui quand il pourra retrouver son bureau, rallumer son ordinateur et reprendre sa thèse là où elle a été brutalement et injustement suspendue".