Belgian Space Week : 600 élèves rencontrent des astronautes de la NASA
La semaine spatiale belge débute à Liège avec une visite insolite : 8 astronautes ont fait le déplacement depuis l’Allemagne ou encore les Etats-Unis afin de rencontrer 600 élèves de la région.
Un selfie avec l’ex-patron de la NASA ou avec son ancien collègue belge Dirk Frimout, lui aussi astronaute, c'est le rêve de certains et la réalité pour quelques-uns de ces 600 enfants.
Le Belge Dirk Frimout partait en voyage spatial, il y a tout juste 30 ans, raison pour laquelle il a organisé cet événement : “Moi, je ne veux plus retourner dans l’espace, mais les jeunes peuvent y aller”
Astronautes internationaux
7 autres astronautes l’accompagnaient ce lundi afin d’éveiller les jeunes au domaine spatial.
“Il faut penser au futur aussi, explique Dirk Frimout. Ce qui se passe dans le domaine spatial est passionnant. On aurait besoin de beaucoup de spécialistes aussi là-dedans”.
600 personnes dans le monde ont voyagé dans l’espace, mais ils ne sont pas les seuls à participer à la conquête spatiale.
“Tout le monde ne veut pas aller dans l’espace, explique Charles Bolden, astronaute et ex-administrateur de la NASA, mais presque tout le monde veut y contribuer, y participer, que ce soit pour le développement de technologies sur terre ou pour devenir contrôleur aérien. Ils veulent faire partie du programme. Et ce que j’essaie d’encourager, chez moi aux Etats-Unis, c’est que les gens comprennent qu’on a besoin de tout le monde. On a besoin de scientifiques, d’ingénieurs, d’artistes, d’écrivains, de personnes pour s’occuper des finances. Cela demande tout cela pour envoyer, avec succès, des êtres humains dans l’espace.”
Sensibiliser les jeunes
Parmi les 600 astronautes, 78 femmes ont voyagé dans l’espace. Anna Fisher, astronaute américaine, était présente : “Je pense qu’il est très important d’entreprendre des carrières dans le domaine des sciences et des technologies, dont l’espace fait partie, car notre futur réside dans le fait de développer de nouvelles idées et de nouvelles technologies, surtout si nous voulons aller sur mars. J’encourage donc fortement les jeunes à considérer une carrière dans le domaine des sciences et des mathématiques et, évidemment, de devenir astronaute.”
La semaine spatiale belge se poursuit jusqu’au 21 octobre, l’occasion de créer de nouvelles vocations chez les jeunes ou encore rappeler l’expertise belge dans le domaine spatial.
Mallaury Lehnertz