Caroline Saal confirmée à la tête de Vert Ardent
Si Vert Ardent devait se réunir ce week-end et annoncer dans la foulée une première version de la liste qui sera proposée à l'électeur en octobre prochain pour les Communales, il fut finalement décidé de retarder quelque peu la communication de celle-ci.
Un sondage aux résultats peu positifs pour la majorité et singulièrement pour le Bourgmestre a fait parler de lui. il aurait sans doute été dommage de manquer d'écho en faisant parvenir la liste et les priorités de Vert Ardent dans le même temps.
Car des infos, il y en a. Tout d'abord, Vert Ardent est reconduit. L'alliance entre "militants écologistes et citoyens engagés" a donné satisfaction. Tant du côté du public que pour le fonctionnement interne.
Ensuite, au vu des résultats du sondage (voir supra), la personnalité de Caroline Saal plaît et son attitude privilégiant l'équipe à la l'individu porte ses fruits. La confiance est là. Reste à la transformer en résultats probants aux prochaines élections.
Mais quel est l'objectif de la future tête de liste? "Nous visons au moins le même résultat qu'au dernières communales. On repart avec la formule Vert Ardent, il y a la cohésion, désormais une expertise. Nous allons, pendant l'année qui vient, encore élargir le travail à la société civile."
Quels sont les reproches que vous adressez à la majorité?
"Elle n'est pas à l'écoute des habitants. Un exemple? La plan mobilité de Ste Walburge, où les gens attendent toujours une action concrète de la Ville. Un autre? Pas à l'écoute des gens qui vivent la ville et singulièrement des commerçants qui n'ont pas été écouté. On a distribué des chèques consommation? Ils sont partis vers les grandes surfaces. Aucune créativité en collaboration avec les commerçants."
Vous êtes aussi inquiète en ce qui concerne les finances?
"Oui même si Christine Defraigne a été plus transparente que Michel Firket en la matière. Mais on doit dire les choses. La situation est vraiment grave. Des départs à la retraite ne sont pas remplacés et donc le service aux habitants en souffre. On décide de taxe mais il n'y a personne pour les enroler. La majorité a passé beaucoup de temps à critiquer les autres niveaux de pouvoir mais quand elle a reçu de l'argent, elle n'a pas été capable de l'utiliser par manque de gestionnaires..."
En ce qui concerne la gestion des consommateurs de drogue, quelles sont les solutions envisageables pour sortir de la situation actuelle?
"Je sais que la salle de consommation est très décriée mais il faudrait déjà la faire fonctionner correctement avant de vouloir la jeter. Ce système d'encadrement a donné de bons résultats dans d'autres villes pourquoi pas à Liège? Ensuite, il nous faut un fond drogue alimenté par l'argent confisqué aux cartels de la drogue. Il faut une politique de santé publique et sociale pour éviter la diffusion de la drogue dans nos villes."
Ph. Malburny