Jean-Michel Javaux nie vouloir créer un nouveau parti
Une dizaine de figures du paysage politique francophone, dont Jean-Michel Javaux, envisageraient de proposer une nouvelle offre politique, voilà l'information qui agite le monde politique ce mercredi19 juillet.
Le point de départ, c’est un groupe de réflexion qui s'appelle 'E-Change'.
Créé à la fin janvier 2017, il réunit des acteurs politiques de plusieurs formations mais également des poids lourds du monde économique. L'initiative émane du duo Jean-Michel Javaux, ancien coprésident d'Ecolo, et Laurent de Briey, chef de cabinet de la ministre de l'Enseignement, Marie-Martine Schyns (CDH). On y trouve aussi d’autres figures comme Melchior Wathelet, Alda Greoli (CDH), actuelle ministre de la Culture en Fédération Wallonie Bruxelles, Didier Gosuin (Défi), ministre bruxellois de l'Economie, ou encore Bruno Venanzi et Corinne Boulangier, directrice de La Première.
Selon La Libre qui donne cette information, l’objectif serait la création d’une offre politique de centre-gauche dans l’optique des législatives de 2019,
La ministre Alda Greoli a réagi en affirmant qu'aucun participant au groupe de réflexion 'E-change' n'avait l'intention de mettre sur pied un parti politique,"Il ne s'agit pas d'un nouveau parti politique, mais de personnes d'horizons différents qui se posent la question de savoir comment mieux faire fonctionner le pays" a-t-elle expliqué
L'ancien co-président d'Ecolo, Jean-Michel Javaux, a également démenti la volonté de créer une nouvelle formation politique.
Le bourgmestre de Amay s'est longuement exprimé sur sa page Facebook : " La Plate Forme E-Change ne vise pas à créer un nouveau parti politique, mais propose des réflexions entre membres de la société civile et politiques sur une autre façon d'avoir un impact sur la société, sur une nouvelle approche non partisane tout à fait en dehors de la logique des partis. Le point de départ : la carte blanche de Baudouin Meunier, Johnny Thijs et Bernard Delvaux sortie le 18 mai 2016. Et sa prolongation avec des laboratoires concrets, ouverts à diverses personnes indépendantes...Chaque participant aux échanges (d'où le nom) ajoute de la valeur sur la base de son domaine d'expertise.
L'idée centrale est de réfléchir comment améliorer l'efficacité de notre système démocratique en travaillant par grands thèmes (mobilité, transition énergétique, santé , vieillissement,culture ..) en se fixant des ambitions à long terme et en identifiant des projets impliquant la société civile pour progresser vers les ambitions définies, à proposer aux structures en place."
Pour Jean-Michel Javaux, que des gens d'horizons différents puissent "coconstruire ensemble sans visée partisane ou électorale" c'est plutôt une bonne nouvelle dans un contexte de méfiance généralisée.