La FGTB manifeste contre l'austérité budgétaire européenne
À la veille des élections européennes, la FGTB a manifesté partout en Wallonie son mécontentement face aux nouvelles règles d'austérité européennes. Votées, fin avril par le Parlement, elles visent à réduire le déficit des États membres. Pour la FGTB, il faut dégager des recettes via de nouvelles taxations pour continuer d’investir dans les services publics et le bien-être social.
C'est place Saint-Paul que la FGTB de Liège-Huy-Waremme avait donné rendez-vous à ses militants pour rappeler au monde politique que l'Union européenne ne doit pas imposer l'austérité au détriment de la population. Une population qui, désespérée, pourrait se tourner vers les extrêmes. "On essaye de répondre aux règles budgétaires européennes en sabrant dans les services publics, dans la Sécurité sociale, en essayant de toucher à l'index. On s'oppose à ces mesures. On ne touchera pas aux dépenses qui sont indispensables pour les citoyens et les citoyennes. Il faut aller chercher l'argent là où il y en a, en augmentant les recettes au travers d'une réforme fiscale ambitieuse" explique Minervina Bayon, secrétaire régionale FGTB Liège-Huy-Waremme
"Ce que nous disons, c'est que les politiques de droite qui préservent les intérêts financiers de quelques-uns au détriment du social et de l'environnement, ça fait monter une colère. La vie chère, ça fait monter une colère et c'est notamment lié à la spéculation. Donc notre grande priorité, c'est de récupérer des marges pour la redistribuer, notamment via la fiscalité, vers les salaires, vers les allocations sociales, pour permettre aux gens de redresser la barre" explique Jean-François Tamellini, le secrétaire Général de la FGTB Wallonne.
Afin d'équilibrer les budgets, le syndicat socialiste propose donc de mettre en place notamment un impôt sur la fortune, le patrimoine et les plus-values sur les actions en Bourse. Un message qui semble bien passé auprès des représentants politiques de gauche présents lors de ce rassemblement.
"Ce que nous disons, c'est que les politiques de droite qui préservent les intérêts financiers de quelques-uns au détriment du social et de l'environnement, ça fait monter une colère. La vie chère, ça fait monter une colère et c'est notamment lié à la spéculation. Donc notre grande priorité, c'est de récupérer des marges pour la redistribuer, notamment via la fiscalité, vers les salaires, vers les allocations sociales, pour permettre aux gens de redresser la barre" explique Jean-François Tamellini, le secrétaire Général de la FGTB Wallonne.
Pour la FGTB, les prochaines élections seront donc capitales pour orienter des politiques qui permettront de dégager des recettes via de nouvelles taxations pour continuer d'investir dans les services publics et le bien-être social.