Mesures drastiques proposées par le président de Publifin
André Gilles, président de la société coopérative intercommunale Publifin, a fait parvenir un communiqué détaillant les mesures qu'il proposera pour celle-ci.
En voici les principales telles que présentées dans le communiqué "
- "Réduction drastique du nombre d’administrateurs de l’intercommunale à 10.
Bien que le code de la démocratie locale et de la décentralisation impose un nombre d’administrateurs compris entre 10 et 30 selon les statistiques de population, il sera proposé d’appliquer le nombre minimum de mandats d’administrateurs, c’est-à-dire 10. Cela correspond à la désignation de 10 nouveaux administrateurs (anciens administrateurs totalement exclus), dont 6 par la Province de Liège et 4 par les communes associées.
- Suppression du Bureau Exécutif.
- Jeton de présence pour les administrateurs (150 €), montant doublé pour la présidence du Conseil d’Administration.
- Désignation des 5 membres issus du Conseil d’Administration composant le nouveau Comité de Nomination et de Rémunération, gratuitement"
En outre, il sera demandé au Conseil d’Administration d'analyser toutes les pistes de réflexion quant au devenir de l’intercommunale. Devrait alors apparaître, pronostique l'auteur du communiqué, ".. la nécessité de faire évoluer Publifin, vers un modèle « sui generis », en prenant en considération la nature de ses associés ainsi que son développement industriel et tout en offrant toutes les garanties en termes de gouvernance, de transparence et de contrôle."
Dans le document qui traite encore de Finanpart SA et de Nethys, on note le dernier paragraphe, juste avant la signature d'André Gilles. Il y écrit : "Trop attaché à cet outil économique, à son développement, comme à l’emploi qu’il génère en Wallonie, je ne ferai jamais de ma personne un obstacle à sa transformation continuée pour atteindre la maturité d’un grand Groupe Industriel nécessaire au développement économique de notre région dont la puissance publique devrait rester garante de la localisation de ses centres décisionnels comme de ses emplois"