Publifin : soupçons de destruction de documents, perquisitions, journée tendue (vidéos)
Au terme de la réunion à huis clos, la présidente de la commission d'enquête parlementaire a fait une communication à la presse.
Il apparaît que, malgré leur maladie, André Gilles et Stéphane Moreau auraient été présents le mercredi 22 février pour y donner des ordres et faire réaliser des documents demandés par la commission et qui n'existaient pas !
Des dossiers auraient été emmenés.
Ces informations ont été fournies par un informateur.
La commission a donc ordonné des perquisitions ce matin au siège Publifin/Nethys.
A la sortie de cette communication de la commission, les différents chefs de groupe ont réagi... Ils expliquent avoir voulu poser un geste fort, et montrer la détermination de la commission de faire la lumière dans cette affaire, en chargeant les magistrats de procéder aux perquisitions. André Gilles n'avait alors pas encore annoncé sa décision de démissionner de son poste de député-président du Collège provincial.
Calomnies et nouvelles perquisitions
Et donc, dans la foulée, André Gilles, annonçait sa démission de la province, il s'insurgeait aussi sur le contenu de l'intervention de la présidente affirmant (il le confirmera ensuite en commission) ne s'être pas rendu au siège de l'intercommunale le 22 février . Stéphane Moreau et Gil Simon ont eux-aussi crié à la calomnie.
Vers 15 h 30, l'agence Belga annonçait que des perquisitions étaient en cours au centre informatique de Nethys à Seraing