L'hypertension artérielle pulmonaire, une maladie invisible
Ce vendredi 3 mai est consacré à la Journée mondiale de l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), une maladie rare et encore assez méconnue. À cette occasion le Centre Hospitalier Régional (CHR) Liège a voulu mettre en lumière cette pathologie.
De multiples causes
L'hypertension artérielle pulmonaire peut être induite par d'autres maladies. Mais dans certains cas plus rare la cause ne peut être expliquée, il s'agit alors d'une hypertension pulmonaire idiopathique. Cette pathologie touche environ 500 personnes et quelques 6 nouveaux patients annuellement en province de Liège. Cela fait de l'hypertension pulmonaire une maladie rare, qu'on ne pouvait traiter il y a 15 ans.
Cette maladie provoque un rétrécissement des artères pulmonaires, forçant le coeur à travailler beaucoup plus. Si la maladie n'est pas repérée à temps les artères vont alors entièrement se boucher. Cette maladie à une évolution rapide et peut être fatale en 2 ou 3 ans.
Peu de symptômes
Le symptôme principal de cette maladie est l'essouflement. Symptôme qui peut être provoqué par d'autres maladies. "Si l'essouflement lors d'une activité physique est tout à fait normal, ce qui doit attirer l'attention c'est l'essouflement important dans des activités quotidiennes" explique Thierry Weber, médecin chef du service de pneumologie du CHR de la Citadelle. "Si on monte un escalier qu'on est fortement essoufflé, en comparaison avec quelqu'un du même âge, il y a alors lieu de consulter".
Pour déceler une hypertension artérielle pulmonaire des examens médicaux par imagerie médicale sont nécessaires. Une fois détectée, la maladie peut être stoppée par la prise de médicaments par voie orale ou en intraveineuse.