La Ville de Liège modifie son règlement sur les chiens dangereux
A Liège, certaines races de chiens potentiellement dangereux doivent se promener en laisse et muselière sur la voie publique. Un règlement communal en catégorise sept : les American Terrier, Bull Terrier, Dogue Argentin, English terrier, Mastiff, Pitbull, Rottweiler.
Désormais la liste s'allonge, tout chien croisé avec une de ces races sera considéré comme dangereux. Christine Defraigne, première échevine en charge du bien-être animal, explique : « Nous avons constaté lors des auditions, au cours de sanctions administratives communales, que les propriétaires qui sont évidemment responsables de leur animal, venaient plaider le fait que leur chien qui s'était rendu coupable de l'infraction, n'était pas dans le champ d'application de ces races, mais était un croisement, une hybridation. Ce n'est pas parce qu'un chien appartient à telle ou telle race qu'il est nécessairement dangereux, l'éducation entre grandement en ligne de compte, mais nous devons fixer des critères et nous ne pouvons pas permettre que des propriétaires de chiens échappent au règlement qui concerne la sécurité de nos concitoyens sous prétexte qu'ils relèvent de croisements ».
En cas de non respect du règlement, les propriétaires risquent une amende de 123 euros.
Quelle muselière choisir ?
De nombreux toutous sont concernés par cette nouvelle mesure et vont devoir apprendre à porter une muselière pour se promener à Liège. Une question d’habitude, explique l’inspecteur de la SRPA Fabrice Renard, qui partage ses conseils :
« Au niveau du confort de l'animal, ça peut ne pas causer de problèmes. Une fois qu'il est habitué à avoir sa muselière, ça deviendra un réflexe, comme de mettre la laisse. Le chien, quand vous prendrez la muselière, sera content: il sait qu'il va sortir. On lui met la muselière, on le promène, on le rentre et voilà. C'est quand même une facilité et une protection pour tout le monde. Il y a plusieurs sortes de muselière : les deux principales, c'est une muselière qui va fermer la gueule de l'animal. Dans ce cas là, il a beaucoup plus difficile, il ne sait vraiment pas ouvrir la gueule. Il y a des muselières, comme la police utilise souvent, qui sont complètement cloisonnées mais qui permettent, avec des ajours dedans, de pouvoir boire ou de pouvoir se désaltérer beaucoup plus facilement. » Par ces fortes chaleurs, mieux vaut donc opter pour la seconde option.