Aywaille : deux bébés orang-outans
Deux bébés orang-outans sont nés au Monde sauvage d’Aywaille. C’est une première pour ce parc animalier, qui a accueilli ses premiers orang-outans il y a un peu plus de 20 ans. Le retour du beau temps a incité une des jeunes mères à sortir pour faire profiter son bébé de la chaleur des rayons du soleil.
Il faut parfois bien observer le pelage poilu de ces grands singes pour pouvoir y distinguer les nouveau-nés. Bébé et mère restent inséparables les premiers mois qui suivent la naissance. Une femelle vit entre 30 et 40 ans et ne donne naissance qu’à trois ou quatre jeunes au cours de sa vie dans la nature. Les naissances naturelles dans les parcs en sont donc d’autant plus rares, fait remarquer Marine SPARMONT, jeune soigneuse animalière au Monde sauvage.
"Les premiers mois sont toujours critiques dans la vie d’un jeune orang-outan, les soigneurs restent donc très attentifs à leur bien-être, notamment lors des visites matinales, quand nous leur apportons leurs premiers repas", explique Abélia BOMANS, elle aussi soigneuse animalière.
Les iles voisines sont elles aussi peuplées de différentes espèces de primates.
Les chimpanzés restent les plus nombreux, avec une troupe d’une douzaine d’individus. S'ils peuvent sembler parfois moins "réfléchis" que les orang-outans, les chimpanzés partagent, tout de même, 98 % de gènes communs avec l'homme !
Un peu plus loin, ce sont des maki cata, des lémuriens reconnaissables à leur longue queue annelée de blanc et de noir. Ils vivent en groupe, dirigés par une femelle dominante.
Les gibons, pour leur part, ont une longueur de bras particulièrement importante par rapport à la taille de leur corps, et sont les maîtres dans l'art de passer d’une branche à l’autre pour se déplacer.
Notons encore les différentes espèces d'orang-outans sont toutes classées « en danger critique d’extinction » et font l'objet de programmes de conservation, comme ceux qui sont suivis au parc animalier d'Aywaille.
Eric Ortmans