L'HELMO donne à ses étudiants le goût pour l'entreprenariat
Les étudiants en comptabilité de l’HELMO ont organisé leur foire commerciale. Pour la Haute École, c’était l’occasion de sensibiliser et accompagner les étudiants à la démarche entrepreneuriale.
Des stands de nourriture bio, des savons écologiques, mais surtout, des idées plein la tête. Dans le cadre de leur cursus, les étudiants en comptabilité de l’HELMO ont eu l’occasion de lancer leur projet d’entreprise en groupe. De quoi donner l’envie à certains de se lancer dans l’entreprenariat. "J'avais déjà un peu envie d'entreprendre avant. C'est vrai que c'est quand même un domaine assez large et c'est toujours un peu flou, mais mon projet m'a permis de voir en détail tout le cheminement qu'il y avait lors de la création de l'entreprise. Cela me rend plus confiant désormais." explique Mathias, étudiant en comptabilité à l'HELMO. Une idée partagée par Dorian, également étudiant en comptabilité : "Déjà avant, j'avais envie d'entreprendre. Mais ça m'a encore poussé à vouloir entreprendre encore plus. Avoir des responsabilités, dire aux autres ce qu'il faut faire avec un esprit de leader, ça m'a vraiment donné envie."
Un statut d'étudiant entrepreneur
En plus de la foire, la Haute École pousse la démarche entrepreneuriale encore plus loin. Depuis 2015, l’HELMO est dotée d’un statut « étudiant entrepreneur » inscrit dans le règlement des études. "Dans tous les projets académiques, il y avait toujours des projets très intéressants qui méritaient de sortir du cadre de l'école. Il n'y avait rien qui était organisé d'une manière formelle. La Haute Ecole a créé ce statut étudiant entrepreneur. On a aujourd'hui 120 étudiants qui l'ont demandé depuis 2015, et il y a 98 qui l'ont obtenu." explique Grégory Hendrickx, référent entreprenariat de l'HELMO
Des aménagements bénéfiques
Grâce à ce statut, ces étudiants entrepreneurs ont toute une série d’aménagements à la fois académiques, mais également un accompagnement dans leur projet. C’est le cas d’Andrew, qui en juillet dernier, a lancé son projet de digitalisation d’entreprise. "J'ai déjà plein de contacts avec des entreprises ou des professeurs pour m'aider. Que ce soit au niveau de la gestion ou d'autres choses. Pour tout ce qui est mon horaire, je peux demander à avoir un déplacement de cours si j'ai une réunion par exemple."
Dans les prochaines années, il ne faudra pas s’étonner de voir de plus en plus d’entreprises sur le territoire liégeois.
Gillian Lafuie
