My Machine: donner vie aux machines de rêve des enfants
My Machine c’est permettre de réaliser des projets nés de l’imaginaire des enfants. 5 écoles participaient à cette 4ème édition en proposant des machines de rêve. 5 dessins ont été sélectionnés et 5 prototypes ont été réalisés par les écoles Helmo Gramme et HEPL. Ils étaient présentés ce lundi matin.
Donner vie aux machines de rêve des enfants, c’est le principe de My Machine. Pour cette nouvelle édition à Liège, 130 élèves issus de 5 écoles ont participé. 5 dessins ont été retenus, 5 prototypes ont été réalisés et présentés ce matin à Liège par les étudiants de HELMo Gramme et de la HEPL. Ici, le garde-manger des soirées pyjamas.
« Ça consiste en une machine avec un piston que les enfants vont devoir venir déplacer via des boutons ou une poignée. Et ils vont devoir interagir le plus possible avec la machine et réfléchir un peu comme des ingénieurs pour pouvoir déplacer le piston et venir pousser leur friandise préférée dans le distributeur de nourriture », explique Denisa Sirbu étudiante HELMo Gramme Master 1.
Beaucoup d’originalité aussi dans la machine à trier les déchets ou ce réveil roboteuse en forme de dinosaure.
« À partir du moment où on lui vole son œuf, il ne devient pas content. Il a ses yeux qui deviennent rouges, il y a des sons qui font du bruit et donc l'œuf se déplace partout dans la pièce et les enfants doivent vite aller l'attraper. Une fois qu'on lui a ramené son œuf, alors là, ses yeux redeviennent verts et il redevient content », commente Félix Rosière étudiant Master 1 HEPL.
L’objectif est bien évidemment de concrétiser ces réalisations, y compris le destructeur de moustiques mais aussi le Robot Riri né de l’imagination de Lise de l’Athénée royal Princesse Elisabeth d’Aywaille qui a découvert la maquette ce matin.
« C'est encore mieux de ce que je m'attendais. En fait, c'est incroyable. »
Après cet atelier Work in progress, ce sont les écoles secondaires techniques qui vont prendre le relais pour réaliser les projets avec le soutien des entreprises. C’est toute la filière qui est valorisée.
« C'est aussi au travers d'un parcours, permettre aux enfants de découvrir ce qu'est un métier d'ingénieur, ce que sont les métiers du qualifiant et pouvoir initier ou susciter des vocations chez des enfants de l'école primaire », commente Nathalie Duchateau directrice de l’asbl Basse-Meuse développement.
My Machine a été initié en Wallonie par l’asbl Basse-Meuse développement et en est à sa 4 ème édition. Les machines devraient être finalisées pour le mois de juin où elles seront exposées avant de rejoindre la classe où la première esquisse a été réalisée.
Sophie Driesen
https://www.bassemeuse.be/fr/projets-et-services/projet-mymachine