L'hôpital de la Citadelle manque de bénévoles
Vous les avez sûrement déjà croisé dans les halls de l’hôpital, les bénévoles de la fondation Citadelle se mobilisent pour apporter guidance et soutien aux patients. Mais depuis le Covid, certains services sont en manque de bénévoles. Une situation difficile pour répondre à la demande des patients.
Sylvie est l'une des 150 bénévoles à la Citadelle. Elle est arrivée ici il y a six ans, suite à un arrêt maladie qui l'a redirigé vers le bénévolat. Désormais, elle accueille et aide les patients à leur arrivée à l'hôpital. Pour Sylvie, c'est une façon de maintenir le contact humain dont elle ne peut se passer : "Moi, j'aime bien de parler et de rendre les gens heureux. La dernière fois, j'ai un monsieur qui pleurait parce qu'il sortait d'une consultation. Je suis restée avec lui, je l'ai écouté, et il était super content. Même si c'est juste pour l'amener aux consultations et attendre, on est tous les deux contents."
Séquelles du Covid
Malgré cette équipe, la Citadelle manque tout de même de bénévoles. Une fonction pourtant essentielle pour le personnel, en voie de disparition depuis le Covid. "Ça ne dépend un peu des services. Il y a des endroits où on a vraiment des volontaires pour faire tenir l'offre, tout le temps, et d'autres endroits où on en manque." explique Fanny Courbe, coordinatrice à la Fondation Citadelle. "Par exemple, les papys et les mamys câlins (des volontaires qui sont en salle de jeux avec les enfants) on en manque un peu. On avait beaucoup plus de volontaires avant le Covid. Après, il y a pas mal personnes qui ont perdu de la motivation pour venir."
Prendre le temps
Le service de pédiatrie des Mamys et Papys câlins aspire à une soixantaine de bénévoles afin d'améliorer le séjour des enfants malades. Pourtant, seulement 40 sont disponibles. Un engagements plus difficile à tenir au niveau des horaires. "Je ne peux qu'encourager les gens qui aiment s'occuper d'enfants de le faire. Après, je sais que c'est un engagement, et c'est quand même 3 h par semaine, il faut pouvoir se le permettre au niveau du boulot, etc. Moi, je suis indépendante, donc c'est plutôt facile. Mais pour toute personne pensionnée en tout cas, je trouve que c'est une super activité." explique Rachel, mamy câline à la Citadelle.
À l'avenir, la Fondation Citadelle et ses bénévoles espèrent voir leurs différentes équipes s'agrandir.
G.Lafuie