Arrêt de travail chez Magotteaux
Les travailleurs des usines Magotteaux à Vaux-sous-Chèvremont ont débrayé lundi matin, a annoncé la FGTB-Métal. D'après l'organisation syndicale, l'arrêt de travail se poursuivra au minimum jusqu'à l'assemblée générale prévue mardi à 8h00 avec l'ensemble du personnel.
"Le mouvement de grève fait suite à l'annonce de la mise sous cocon de l'usine 1 de Magotteaux durant toute l'année 2017", explique Eric Detaille, responsable de la délégation FGTB-Métal. "En plus, nous avons appris que des responsables de l'usine 1 seront déplacés vers les usines 2 et 3 de la société afin d'y occuper des fonctions au-dessus des responsables en place. Cette organisation va faire augmenter les coûts et finalement, il y aura plus de chefs que d'ouvriers." Les représentants de la FGTB-Métal sont inquiets et demandent un complément d'information à la direction de l'entreprise. "Pour l'instant, les dirigeants ne souhaitent pas venir s'expliquer", regrette Eric Detaille. "Sans aucune communication, la situation deviendra problématique." La délégation syndicale et les travailleurs feront le point mardi à 8h00 lors d'une assemblée générale. L'usine 1 (fabrication de boulet) du groupe des fonderies Magotteaux, qui employait environ 80 travailleurs, est mise sous cocon depuis la fin du mois de mai. Avec la prolongation annoncée, les syndicats craignent le scénario d'une fermeture définitive. Magotteaux a été racheté en 2011 par le conglomérat chilien Sigdo Koppers, actif dans le secteur des mines. Le site de Vaux-sous-Chèvremont compte également une usine de plaque de broyage et de robinetterie. L'entreprise emploie quelque 500 travailleurs (belga)