Rosoux: la récolte des poires a commencé avec un peu d'avance
De plus en plus d’arboriculteurs diversifient leurs plantations. C’est le cas de la famille Goffin à Rosoux qui entame cette semaine la récolte des poires. Depuis le mois de mai, les cueillettes se succèdent. Après les cerises, les prunes et les poires, dans trois semaines ce seront les pommes. Cette année, les rendements sont un peu moins bons mais ce n’est pas la catastrophe.
Les premiers vergers de la ferme des Hêtres à Rosoux ont été plantés il y a près de 60 ans. Des arbres qui sont actuellement chargés de fruits alors que l’on entame cette semaine la récolte des poires conférence. A première vue, les rendements seront un peu moins bons que l’an dernier.
"On espérait des rendements plus élevés, c'est ce que je pense. On verra. On fera le bilan d'ici dix jours quand toutes les poires sont récoltées. Mais on a l'impression qu'il y a moins de volumes qu'on imaginait de base. Et globalement, en Europe, il y a moins de volumes aussi. Donc je pense que le marché de la poire ne sera certainement pas un marché excessif cette année", explique Nicolas Goffin, arboriculteur.
Une trentaine de saisonniers ont été briefés avant la cueillette. Ils doivent avoir des gestes précis et délicats. Le moindre coup éjecte le fruit de la production.
"On va cueillir les poires au niveau de la queue pour conserver la poire un maximum. On va être très doux dans nos mouvements pour ne pas brusquer le fruit, parce qu'évidemment, tout choc se répercute sur deux poires. Quand une poire vient cogner une autre poire Et donc, en gros, tout doit être précis, calme".
Les plantations de la famille Goffin se sont fortement diversifiées à travers le temps. Aux poires, s’ajoutent les pommes qui seront récoltées à partir de la mi-septembre. 6 variétés destinées essentiellement au marché belge. On produit aussi des cerises et plus récemment des prunes. Les arbres croulent littéralement sous les fruits.
"On a de l'ordre de 250 fruits par arbre donc c'est vraiment des rendements d'un arbre à l'âge adulte. Et ici, on est à peine en troisième année, donc c'est magnifique d'avoir des rendements comme ça dès le début!", se réjouit encore Nicolas Goffin.
Plusieurs semaines de travail s’annoncent donc encore sur les plantations. Le bilan global ici est loin d’être catastrophique. Et le soleil annoncé pour 15 jours devrait encore pouvoir gorger en sucre les fruits qui doivent encore être récoltés.