Découverte du futur stade du Standard avec Bruno Venanzi
La ville de Liège continue d’évoluer, avec l’arrivée du tram, un autre projet d’un projet de grande envergure prendra place au niveau du terminus. A Sclessin, le stade Maurice Dufrasne, et ses alentours, vont être complétement réaménagés.
Il pourra accueillir plus de 31000 spectateurs, il sera fermé de tous côtés et entouré entre autres, d’une grande esplanade. Il s’agit bien du nouveau stade du Standard ! L’enfer de Sclessin va être rénové. C’est lors d’une soirée organisée par le Cercle de Wallonie que le président du Standard a présenté l’envers du décor de tout ce projet de nouveau stade. «Aujourd’hui, c’est très compliqué de communiquer entre tribunes, grâce à cette esplanade, ce sera possible. Il y aura une nouvelle tribune et, les virages qui sont ouverts, vont également être fermés, ce qui permettra d’accueillir un petit peu plus de spectateurs», explique Bruno Venanzi, le Président du Standard.
Le chantier est conséquent puisqu’il s’agit non seulement de la transformation du stade mais aussi de ses alentours avec notamment la construction d’une surface commerciale, d’un business center de 14 milles mètres carrés, d’une crèche,… Le budget total s’élève à près de 100 millions d’euros. L’objectif est de développer le stade, le rendre rentable et surtout de plaire aux supporters. "Actuellement, le stade peut accueillir 27000 personnes", ajoute le Président du club. "Il n’y aura pas tellement plus de places, on passera à 31000, mais je pense que ce n’est pas nécessaire d’en avoir plus. On améliore fortement tout ce qui est offre « catering », tout ce qui est boisson et restauration. Aujourd’hui, quand on vient dans le stade, on a soit un pain saucisse (qu’on apprécie tous), soit un menu trois services. Nous n’avons pas d’offre entre les deux et c’est ce que nous voulons pouvoir offrir dans le cadre des nouvelles infrastructures."
Un projet de stade n’est pas un simple projet immobilier. C’est toute la représentation d’émotions, de manifestations sociales, de fête mais aussi d’une ville. L’histoire entre le Standard et Sclessin a débuté en 1907 et les Rouches veulent continuer de développer le quartier. "Le Standard qui se renouvèle, cela donne envie de rester dans le quartier", explique l’architecte Pierre-Maurice Wéry (Assar Archtects). "Je suis sûr que depuis que les gens ont vu le projet, des gens qui pensaient vendre ne vendent plus, car dans deux/trois ans, le quartier sera renouvelé."
Un seul recours contre ce permis de construire a été introduit auprès du gouvernement Wallon par une société immobilière bruxelloises, mais les explications et les auditions quant au projet ont lieu dans les prochains jours. Ensuite, le coup de sifflet pour le début des travaux devrait être donné. "A priori, les premiers travaux qui concernent les charges urbanistiques (refaire l’échangeur qui descend du Sart-Tilman,…) pourraient commencer à partir d’octobre/novembre", précise Bruno Venanzi. "Les travaux qui concernent le stade à proprement parler, ils débuteront au début de l’année prochaine."
Les travaux du stade débuteront, eux, par la destruction des deux virages autour de la tribune deux et puis par sa reconstruction. La durée de ce chantier d’envergure est estimée à 3 ans. D’ici 2024 ou 2025, les supporters des liégeois pourront venir encore plus nombreux pour envahir Sclessin et chanter "Allons les rouges et blancs".
O.G.