Projets d'aménagement pour améliorer la mobilité en région liégeoise
Améliorer la qualité de vie et dynamiser l'économie locale grâce à la mobilité durable figure parmi les priorités du gouvernement wallon. Quatre projets interconnectés concernant la région liégeoise ont été retenus, pour un montant total de 25,5 millions.
La Wallonie et l'Europe vont soutenir les villes de Seraing, Liège et Herstal dans leurs engagements en faveur de la mobilité durable à travers quatre projets. Le premier projet concerne la ville de Seraing et, plus particulièrement, l'entrée de ville à Jemeppe. Il vise notamment à améliorer l'accès au centre de Jemeppe et aux différentes écoles situées à l'est de son territoire.
« Nous allons réaménager les différents espaces publics pour les rendre beaucoup plus lisibles et accessibles, tout en les sécurisant pour les cheminements piétons et cyclistes. Nous voulons également favoriser l'usage des transports en commun dans ce mobipôle, puisqu'il y a le train, le bus et bientôt des bus à haut niveau de service qui arriveront ici, à l'entrée de ville de Jemeppe », explique Renaud Chaput, chef de projet chez ERIGES, la régie communale autonome de Seraing.
Deux autres projets retenus se situent à Liège : la reconversion du site de Cuivre-Zinc à Chênée et la requalification de la zone Fontainebleau à Sainte-Marguerite. « Il s'agit de créer un grand parc de plus de 14 000 mètres carrés en bord de Vesdre et d'aménager un pôle de mobilité autour de la gare de Chênée. À Fontainebleau dans le quartier Sainte-Marguerite, nous connaissons les effets négatifs de la voie rapide qui divise le quartier. L'objectif est de recoudre ce quartier et de créer un grand espace vert, un espace public reliant les quartiers de Naimette et de Saint-Walburge », explique Roland Léonard, échevin des travaux à Liège.
Enfin, la ville de Herstal voit son projet de Low-Line retenu. Celui-ci prévoit l'aménagement d'une voie douce de 3,5 km reliant la gare de Marexhe au quartier circulaire des ACEC. Le budget total de ces projets s'élève à 25,5 millions d'euros, dont 11 millions proviennent directement de l'Union européenne, 14 millions de la Wallonie, et 10 % sont à charge des villes.