COVID-19 Vers une fin d’année prolongée pour les universités et Haute école ?
La ministre de l’enseignement supérieur a publié un communiqué de presse, hier, dans lequel elle annonce un prolongement de l’année académique 2019/2020 si le confinement venait à se prolonger jusqu’au 3 mai prochain.
De nombreux aménagements vont être mis en place pour permettre aux étudiants de finir leur année scolaire dans les meilleures conditions possibles.
Voici la liste des dispositions prises par le gouvernement :
- Sauf nouvelles décisions du Conseil National de sécurité, il y aura bien des épreuves organisées en juin 2020 dans tous les établissements d’enseignement supérieur. Pour le 27 avril 2020 au plus tard, tous les étudiants doivent connaitre la date de leurs examens, le contenu de chaque évaluation, adapté en fonction des cours qui auront pu être suivis en présentiel et/ou à distance, et les conditions pratiques de l’évaluation (présentiel, à distance, mixte).
- Les établissements auront la possibilité de poursuivre le deuxième quadrimestre jusqu’au 10 juillet au plus tard. Cette option doit prioritairement bénéficier aux étudiants en années diplômantes. La décision d’allonger la session d’examen doit faire l’objet d’une décision prise en concertation avec les acteurs de l’établissement. Un report possible en 2020-2021 des congés non pris par les membres du personnel au cours de l’année académique 2019-2020, et ce lors des congés d’automne et de détente.
- Une aide directe exceptionnelle de 2 285 000 euros est prévue pour aider les étudiants impactés par la crise sanitaire.
- Possibilité de reporter une partie des activités pédagogiques – cours, stages, travaux, mémoires - sur le troisième quadrimestre au bénéfice des étudiants. Cette disposition ne pourra être utilisée par les établissements d’enseignement supérieur qu’en dernier recours, et en priorité pour les années diplômantes.
- Possibilité de prolonger la session en dernier recours, de maximum 4 mois et demi. Cette disposition est réservée aux étudiants en année diplômante. C’est une mesure sociale pour l’étudiant qui ne devra pas payer de nouveaux droits d’inscription.
- Stages traditionnels : le jury est invité à remplacer ou compléter le stage par des activités pédagogiques alternatives. Si ce n’est pas possible, report de stage au premier quadrimestre de l’année 2020/2021 ou au troisième quadrimestre.
- Stages pour professions réglementées : Pour les professions dont les exigences sont définies dans les directives européennes (dentiste, médecin, vétérinaire, pharmacien, infirmier responsable de soins généraux, sage-femme, architecte), la Commission européenne a récemment transmis des signaux qui laissent présager du maintien strict des normes en vigueur. Il convient donc, par prudence et dans la mesure du possible de maintenir ou reprendre les activités de stage en donnant priorité, pour les lieux de stage encore accessibles, aux étudiants en année diplômante.
- Il apparaît que, de manière générale, la réalisation des TFE et des mémoires a pu se poursuivre. Toutefois, il est demandé aux promoteurs et aux établissements d’enseignement supérieur d’évaluer, au cas par cas, s’il est nécessaire d’adapter les objectifs de ces travaux puisque l’accès aux bibliothèques, laboratoires et salles informatiques a été limité ou interdit et la collecte de données sur le terrain rendue plus complexe.
- Concernant l’examen d’entrée en médecine et dentisterie, l’examen du 3 juillet est annulé. La première épreuve aura lieu le 28 aout. La deuxième épreuve aura lieu le 14 octobre.
Chaque établissement devra donc adapter ces mesures au mieux pour le bon déroulement des examens. Nous ne pouvons que conseiller aux étudiants d’être patients et de relever régulièrement leurs e-mails. Et, surtout, bonne chance pour cette fin d’année.
M.ROYEN