John Cockerill : des investissements pour l'hydrogène vert
Fabriquer de l'hydrogène vert et participer peu à peu à réduire l'empreinte carbone dans le monde, c'est un objectif que veut atteindre la société liégeoise John Cokerill. Mais pour y arriver, elle doit avant tout miser sur de grands partenariats industriels.
"On a annoncé l'année dernière la constitution d'une société, avec Technip Energies, qui s'appelle Rely. Cette société est installée en Belgique, entre Bruxelles et Seraing, et ici on signe un deuxième grand partenariat avec cette fois-ci une entreprise américaine qui est l'ancien Schlumberger SLB et qui va nous aider à construire des électrolyseurs, à les développer en Belgique, et puis à les construire, les fabriquer un peu partout dans le monde, dans diverses usines qui vont être au plus près des marchés, qui vont utiliser ces électrolyseurs. Aux États-Unis, au Moyen-Orient, en Inde, mais aussi en Europe.", nous explique François Michel, l'administrateur délégué de John Cockerill
250 millions de levées de fonds, qui vont permettre désormais à John Cockerill de devenir un leader mondial de production d'hydrogène vert.
"On va pouvoir aller plus vite et accélérer notre rythme à la fois d'investissements et de développement des produits. On a déjà des équipes de plusieurs centaines de personnes qui sont ici en Wallonie, qui conçoivent ces électrolyseurs qu'on vend partout dans le monde. Mais il est vrai qu'avec un grand partenaire comme SLB, on va pouvoir investir davantage pour inventer de nouvelles technologies, pour gagner en rendement, pour faire baisser le coût de nos de nos matériels."
Le fonds fédéral belge SFPI et Wallonie Entreprendre ont également injecté des fonds dans le projet. Une étape certainement importante dans la réindustrialisation de la Wallonie.