Waremme: La réalité virtuelle pour former au métier d'aide familiale
Un stage en réalité virtuelle est actuellement proposé aux élèves de l’enseignement qualifiant qui se destinent au métier d’aide familiale. Pour les préparer à leurs futurs stages, ils sont confrontés aux réalités de leurs missions à domicile avec un casque de réalité virtuelle.
Ces élèves de 4ème professionnelle de l’Institut Saint-Louis de Waremme ont enfilé les casques de réalité virtuelle. Une manière pour eux de découvrir les réalités de leur futur métier d’aide familial.
« On voit la table basse, le tabouret, la marche pour descendre au salon,… », décrit Loane. Autant d’éléments à repérer lorsqu’ils se rendent à domicile car ils peuvent causer la chute de la personne âgée. C’est la base de cette formation sur 5 jours destinée à les préparer pour leur stage.
« Donc, ils peuvent avoir une idée maintenant beaucoup plus concrète du métier d'aide familiale, de son contexte de travail, de qui est le bénéficiaire où il habite, quelles sont ses difficultés... », commente Marie-Hélène Knaepen, assistante sociale-CSD Liège.
C’est Switch Tihange et l’ULiège qui ont développé ces mises en situation à 360°. Une fois le casque enfilé, les élèves se retrouvent au domicile de personnes âgées et sont confrontés directement aux réalités des missions à domicile.Ce projet-pilote a été développé pour les élèves de l’arrondissement de Huy-Waremme pour les mettre en condition de stage et les préparer au terrain.
« Quand ils entrent dans un domicile, parfois certains vont dire c'est vieux, c'est pas beau, etc. Mais vous êtes chez une personne, vous ne pouvez pas dire ce genre de choses-là. Donc on leur apprend aussi à avoir de l'empathie et se mettre à la place de la personne âgée », explique Cindy Massaer, cheffe de projet à la Chambre Enseignement de Huy-Waremme - Instance Bassin.
Le projet est innovant et vise à faciliter l’apprentissage du métier d’aide familial. L’objectif est de faire tourner le module dans d’autres écoles de l’enseignement qualifiant et de pourquoi pas l’étendre à d’autres métiers.
Sophie Driesen