Le raton laveur : qui est cet envahisseur ?
Depuis plusieurs années, la Wallonie voit sa population de ratons laveurs augmenter, atteignant environ 75 000 individus. Introduits dans un contexte d'après guerre en 40-45 depuis l’Allemagne et la France, ces mammifères omnivores sont désormais bien établis.
Les ratons laveurs posent des risques pour la santé face à la forte fréquentation qu'ils ont avec l'homme. Ils peuvent transmettre des zoonoses, dont la baylisascariose, un parasite pouvant infecter l'homme. Le SPW a détecté six cas en Belgique, mais aucune mort à signaler. Cependant il est crucial de prendre des précautions. Le Service Public de Wallonie (SPW) recommande de ne pas les nourrir, de fermer les bacs à sable, de se laver régulièrement les mains et d'installer des chatières électriques pour limiter leur accès aux habitations.
En plus des risques sanitaires, les ratons laveurs menacent la biodiversité locale en détruisant des nids d’oiseaux, tels que ceux des pics noirs. Pour contrer cela, le SPW et l’Université de Liège mènent des recherches pour développer des solutions de protection de la faune locale.
Vinciane Schokert, zooligiste nous explique : "Le raton laveur est beau à regarder, il se distingue de son pelage gris et sa queue à rayures mais il faut faire attention, il est habile de ses mains et il est très opportuniste. Un mâle est plus territoriale qu'une femelle par exemple, mais si il trouve à manger, il y retournera toujours et sera peut-être près à mordre si il trouve que ses nécessaires pour assouvir ses ambitions. C'est pour ça que l'on trouve 3 fois plus d'individus en ville plutôt qu'à la campagne."
C'est un animal qui n'est pas farouche, il a donc le contact très facile et peut se voir têtu quand on tente de le chasser. Son mode de vie est confortable est opportuniste. En 2005, le premier raton laveur était aperçu et sa colonie ne fait qu'augmenter. L'Université de Liège et le SPW mènent des recherches accrues pour trouver solutions.