Cérémonie des Fastes de la Police de Liège
Les Fastes de la Police de Liège, un moment où l’ensemble des policiers réaffirment leurs valeurs. À Liège, il y a 1045 policiers opérationnels et 150 membres de personnels civils qui les aident dans leurs missions.
Dans les discours, on a notamment parlé de la problématique de la toxicomanie.
Les Fastes de la Police de Liège, une journée chargée de symboles, d'émotion et de fierté pour les policiers liégeois. C'est accompagné du procureur du Roi que le bourgmestre et le chef de zone ont salué les différents corps de police. Une cérémonie qui s'accompagne également de discours et celui du bourgmestre Willy Demeyer a mis un accent particulier sur la lutte contre la toxicomanie, qui est une problématique commune aux grandes villes. Dans une lettre au formateur, il demande une grande conférence nationale et des modifications de législation. "Il faut se poser la question de la légalisation de certaines drogues. Il y a des pays où ça se fait et ça a l'air de marcher. Il faut renforcer la police fédérale avec des enquêtes sur des enquêtes financières et autres, casser ce trafic des mafias, donner des moyens aussi à la magistrature. Il faut se poser la question de la contrainte à donner parce qu'il y a des gens qui sont manifestement sur le territoire et qui sont dans un état psychiatrique qui pose des questions" explique Willy Demeyer, le bourgmestre de Liège.
Ensuite, c'est le chef de corps qui a pris la parole. Après avoir salué la gestion de l'incendie de la tour Kennedy par les autorités et les services de secours. Il a souligné l'utilisation du terme de violences policières, dont certains visent à banaliser le concept, à le rendre réel et l'instrumentaliser. Pour lui, les policiers ne commettent pas de violence gratuite."Les policiers, quand ils doivent utiliser la contrainte, c'est dans un cadre légal très réglementé et donc parler de violences policières, c'est déservir quelque part l'action de la police. Je m'inscris en faux contre ça. Et je souhaite dire aussi que nos policiers disposent de caméras piétonnes qui visent à avoir une séquence complète de leurs interventions pour pouvoir les analyser et pas juste des petits bouts de films qu'on montre à gauche et à droite et qui sont sortis de leur contexte" explique le Commissaire divisionnaire, Jean-Marc Demelenne, Chef de Corps de la Police de Liège. Quant à l'avenir de la police liégeoise, il s'annonce exigeant, notamment par la gestion de la sécurité autour de la circulation du tram et dans ce cadre, une formation spécifique de tous les policiers est en cours.