Quand une péniche se transforme en habitation
Avec le nouveau confinement, vous allez peut-être en profiter pour faire des petits travaux chez vous? Gregory Kirschfink est lui en train de transformer une péniche en habitation, sur les quais à Liège. Un projet de taille !
« J’ai racheté une péniche industrielle pour la rénover. Je transforme pour commencer cette cabine de 50 m2, qui était avant les logements de mariniers, à l’arrière de la péniche », explique Gregory.
Après avoir regoudronné la coque de la péniche, évacué 60m3 de déchets avec l’aide d’amis (la péniche avait été squattée) et assaini les lieux, Gregory a ensuite fait appel à une entreprise d’isolation pour projeter de la mousse dans la cabine. Il y place aujourd’hui de l’OSB. Il y installera sa chambre, un dressing et à coté une toilette. Une petite douche sera ensuite placée pour pouvoir y vivre en « mode camping », il l’espère, d'ici la fin de l’année.
Car après il faudra s'attaquer à la benne de 6,6 m sur 40 m, où Gregory va construire deux étages. Au premier, une salle de bain, une cuisine et un salon prendront place. La pièce technique, la bibliothèque, le bureau, une salle de sport ainsi que trois chambres d’amis et une salle de bain seront installés en dessous. Une pièce sera réservée aussi aux quatre chiens de Gregory (comportementaliste canin de profession) et de sa compagne Louise.
Plus qu’un simple projet immobilier, ce qui a attiré Grégory dans cette aventure c’est la liberté qu’elle promet. « Si on en a marre du quartier, des voisins ou de la ville, on n’a qu’à bouger. » Parfait, pour le couple. « Ma compagne travaille à Bruxelles et moi dans la région de Liège. Comme on ne sait pas encore exactement où on veut habiter, cette péniche nous permettra de choisir plus tard. Le bateau ne ferme en tous cas aucune porte. »
Gregory se donne environ cinq ans pour terminer ce projet titanesque. « Même si au niveau des timings, il y a toujours des surprises », sourit-il. De quoi entreprendre ce projet avec philosophie, au fil des flots de la Meuse.
C. Beauvois