Covid-19: l'horeca clame sa joie suite aux assouplissements
Vendredi, le comité de concertation a annoncé de nombreux assouplissements, notamment pour les secteurs de l'Horeca et de l'événementiel. Nous avons rencontré différents acteurs liégeois de ces secteurs qui commentent ces décisions qui ont été acceuillies à bras ouverts.
Fin de la fermeture à 1h, de l’obligation d’être assis et permission d’être servi au bar dès le 1er septembre. Dans les établissements horeca liégeois, c’est la libération depuis l’annonce du Codeco ce vendredi. "On fait 50 % de notre chiffre d'affaires à partir de 22h. C'est clair que de pouvoir fermer à 1h, c'est une très bonne nouvelle. Puis j'espère qu'avec ça la ville va revivre même la nuit comme avant", se réjouit Jean-François Sciortino, le gérant du BeerLovers à Liège.
Dans le secteur, certains craignaient que le pass sanitaire soit mis sur la table comme en France. Il n’est apparemment pas question de ça pour la Wallonie qui fait l’objet de nombreux assouplissements. En revanche, à Bruxelles, les vaccinés ne sont pas encore assez nombreux.
Fin des restrictions pour les événements de 200 personnes en intérieur et de 400 en extérieur
Dans le secteur de l’événementiel aussi les nouvelles mesures sont bien accueillies. Il n'y a plus de restrictions pour les événements de 200 personnes en intérieur et de 400 en extérieur. Au-dessus de cette jauge, le Covid Safe Ticket peut être demandé pour ne pas porter le masque ou maintenir de la distance lors des événements. "Il était temps que l'activité reprenne", juge Alain Kerckhofs, un technicien de "L’Orchidée Blanche" qui travaille pour la manifestation Liegitalia. "Je pense que ça va aller de mieux en mieux au fil du temps et qu'au bout du compte, on va pouvoir retrouver une vie normale", espère Jordan Paulus, le gérant d'un stand à Liegitalia.
Les fêtes privées pourront également à nouveau avoir lieu sans limitation de personnes. Les buffets et les dancefloors peuvent rouvrir. En conclusion, les mesures liées aux mariages, funérailles et à l’exercice des cultes sont levées. (P.J.)