Décisions et recommandations du Conseil National de Sécurité
Le Conseil national de sécurité (CNS), s'est réuni ce matin au Palais d'Egmont avec comme objectif de donner des perspectives à long terme aux Belges dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, face à la recrudescence du nombre de cas.
En début d'après-midi, la Première Ministre Sophie Wilmès a tenu la traditionnelle conférence de presse post-CNS. Désormais, il faut "vivre avec le virus". On entre donc en mode "gestion des risques".
Elle a d'abord abordé la question des relations sociales, précisant que les citoyens peuvent voir qui ils veulent mais avec le masque et en respectant les règles d’hygiène. Il faut être de bon sens a souligné Sophie Wilmes, précisant encore que chacun peut réserver à 5 personnes par mois, hors personnes vivant sous le même toit, des contacts plus proches, plus intimes.
Concernant l'organisation de fêtes privées, de fêtes de famille, elles peuvent concerner 10 personnes, sans comptabiliser les enfants.
Concernant les rassemblements organisés de manière professionnelle (fête, mariage...), les règles d'application sont celles de l'horeca. Il n'y a pas de limites au nombre de participants Les soirées dansantes ne sont toujours pas permises.
Pour les événements avec un public- quelle que soit leur nature – la limite reste de 200 personnes en salle et de 400 personnes en extérieur jusqu’à ce que les protocoles soient ajustés
Pour le port du masque, il y a un assouplissement même si le port de celui-ci reste un élément essentiel dans la gestion du risque. "Néanmoins" précise Sophie Wilmès, "il est inutile de l'imposer partout, tout le temps... " Et donc, dès le 1er octobre, le masque ne sera plus obligatoire à l'extérieur sauf pour les lieux très fréquentés, où on ne peut faire respecter les distances de sécurité. Ces lieux seront définis par les autorités locales. De même, le masque est toujours obligatoire dans les transports en commun, les magasins, les cinémas...
Concernant la quarantaine, elle est réduite de deux semaines à 7 jours à partir du 1er octobre prochain. Toutefois, si un test s'avère négatif, l'écartement de la personne reste de 14 jours.
.
Alain W