Énergie : Braives encourage l'achat groupé

Pour faire face à la flambée du montant de la facture énergétique, les ménages braivois pourront bientôt étudier une solution proposée par leur commune. En association avec l’entreprise Wikipower, les pouvoirs locaux lancent un système d’achats groupés d’électricité ainsi que de technologies durables. Braives rejoint d'autres communes déjà séduites par la formule.

La commune de Braives a un nouveau partenaire pour lutter contre la hausse des prix de l’énergie : Wikipower. Cette société liégeoise est spécialiste de l’organisation d’achat groupé dans le domaine de l’énergie. Le principe : Wikipower réunit le plus grand nombre de consommateurs possible afin de négocier les meilleurs prix auprès des fournisseurs. Les ménages intéressés reçoivent ensuite une offre personnalisée qu'ils sont libres d'accepter ou non. 

Avec cette solution, la commune Braives souhaitent encourager les ménages à agir concrètement sur les montants de leur facture énergétique. 4 types d’achats groupés sont proposés : électricité 100% verte et belge, photovoltaique, LED et enfin, travaux d’isolation. En 2021, la solution d’achat groupé de Wikipower a séduit près 60 000 ménages issus de différentes communes. La société liégeoise fournit un service gratuit tout en s’engageant à trouver un contrat d’énergie fiable et bon marché.

Objectif : 1000 ménages d'ici 5 ans

Le bourgmestre a déjà fixé les objectifs de cette solution, qui à terme doit aussi permettre à la commune de réduire son empreinte carbone grâce aux technologies durables. "Mon rêve est d'avoir l'adhésion d'un millier de ménages (sur +/- 2500) à au moins une des quatre formules dans les cinq ans qui viennent", déclare Pol Guillaume. "En agissant de la sorte, on fait du bien au climat, à la production d'énergie durable et le portefeuille se porte mieux aussi. C'est bien pour les générations futures, c'est le bon moment pour avancer." 

Les ménages braivois recevront à très court terme le formulaire d’inscription sans engagement dans leur boite aux lettres.

Stéphane Savaris