Gaia recrute des "cage fighters"
Une cage place cathédrale à Liège et les passants que s'y prennent en photo avec un panneau de "cage fighter". Ce n'est pas une annonce de combat où tous les coups seraient permis mais bien une initiative de Gaia dans le cadre de sa campagne "Exit les cages".
Un projet soutenu par plus de 130 ONG européennes
Cet été Gaia visitera plus de 13 villes en Wallonie et à Bruxelles. L'objectif : récolter un maximum de signatures pour une pétition qui demande la suppression progressive des élevages intensifs en cage dans l'union européenne.
"On estime qu'une vie en cage c'est une vie de souffrance. Il n'y a aucun bien-être pour un animal dans une cage." Comment Rafal Naczyk, responsable communication de Gaia. "L'industrie s'en rend compte de plus en plus mais le constat c'est que, encore à l'heure actuelle il y a plus de 300 millions d'animaux qui sont élevés chaque année en cage dans l'Union Européenne. Et c'est aussi une réalité ici en Belgique, on est à plus de 4 millions d'animaux élevés en cage ici en Belgique. La Wallonie fait des progrès, on a la chance d'avoir un code du bien-être animal qui est entré en vigueur cette année... mais la Wallonie est loin d'être un paradis du bien-être animal sur Terre."
L'objectif : se faire entendre de la Commission Européenne
Gaia a pour objectif de dépasser 1,3 million de signatures pour leur pétition dans toute l'Europe. "L'avantage c'est que c'est une initiative citoyenne européenne, donc c'est une espèce de méga-pétition qui devient contraignante pour la Commission Européenne. Cela oblige la Commission Européenne à statuer sur le sujet, à le prendre au sérieux, et à proposer, on l'espère, d'autres alternatives".
Pierre Devillers