Le secteur de la petite enfance à l'arrêt ce mercredi
La grève prévue dans de nombreux milieux d'accueil et de services de l'enfance francophones est maintenue demain/mercredi, a indiqué la CNE mardi dans un communiqué. Les représentants des travailleurs demandent une prime de reconnaissance pour le personnel, fortement exposé au coronavirus, ainsi que de meilleures conditions de travail.
Plusieurs actions se dérouleront tout au long de la journée à Bruxelles, Liège et Namur, afin de "soutenir les concertations à mener dans les prochains jours sur l'affectation des budgets prioritaires, mais aussi pour exiger un véritable budget permettant de négocier un accord non marchand ambitieux", détaille la Centrale nationale des employés.
Elle estime que les réponses du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la ministre de l'Enfance, Bénédicte Linard, restent insuffisantes pour restaurer la confiance. "Le conclave budgétaire éteint certains incendies. Mais trop de brouillard maintient la méfiance envers la ministre Linard et le gouvernement Jeholet", illustre la CNE. La colère déjà exprimée par le secteur de l'Enfance le 1er avril ne tarit pas, selon elle.
Les syndicats Setca, CNE et CGSLB demandent le versement d'une prime de reconnaissance, déjà exigée lors d'une précédente action le 1er avril. Ils souhaitent également que le personnel des crèches soit prioritaire pour la vaccination.
Les organisations demandent par ailleurs l'application d'un accord des partenaires sociaux prévoyant un jour de congé supplémentaire pour tous (et deux à partir de 45 ans) avec embauches compensatoires. Les syndicats réclament en outre une revalorisation salariale pour les travailleurs, l'octroi du statut d'employée pour un millier d'accueillantes d'enfants, un nouveau contrat de gestion avec l'Office de la naissance et de l'enfance (ONE), ou encore des aménagements pour les fins de carrière.
Source : Belga